A moins d’un mois de la campagne d’implantation à travers le territoire l’UPR bat le record de plus de 570000 adhérents et compte prolonger de deux jours cet engouement. Des chiffres qui font polémique et traduisent l’opacité qui entoure la restructuration du parti de la majorité sur fond de tricherie et de fraudes de carte d’identité.L’opposition risque d’être mise devant le fait accompli pour les législatives et municipales prochaines si elle ne réagit pas.
Depuis le lancement de la campagne d’implantation de l’UPR à Nouakchott et à l’intérieur du pays les mauritaniens n’en croient pas à leurs yeux. A moins d’une semaine la capitale est inondée de cartes d’identité facilitant ainsi le citoyen à acheter à tout moment sa carte d’adhésion au parti de la majorité. En l’espace d’un mois l’ampleur de la fraude donne des résultats escomptés par les caciques du régime.Plus de 570 000 adhésions au point que les organisateurs de cette tricherie prolongent de deux jours la campagne.
A ce stade de prélude aux prochaines législatives et municipales l’opposition risque d’être mise devant le fait accompli. Non seulement le premier adhérent à l’UPR et le premier magistrat du pays sur le départ a déjà pointé du doigt les 11 sages qui vont aider ses compagnons à verrouiller davantage le système électoral avec un fichier qui sera difficilement mis à jour. Une situation qui ne présage rien de bon pour le pays et pour l’opposition qui ne fait pour l’instant que critiquer.Les patriotes attendent d’elle une rupture avec les méthodes du passé et un projet de société pour une Mauritanie apaisée et conciliée.Ce régime n’a plus de légitimité pour apporter ce changement.
Bakala KANE
(Reçu à Kassataya le 9 avril 2018)
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