
Le Paris-Saint-Germain a été éliminé de la Ligue des champions par le Real Madrid, mardi 6 mars. Une nouvelle défaite qui sème le doute sur le projet qatari et qui déclenche les foudres de la presse étrangère.
C’était “une leçon de football”,assure Marca. Pour le quotidien proche du Real Madrid, la victoire du club espagnol face au PSG“montre la distance sidérale qu’il y a entre un club qui a gagné douze coupes d’Europe et un club qui cherche à remporter sa première”. Après l’avoir emporté 3-1 au match aller, les Madrilènes ont gagné sur le score de 2-1 à Paris, se qualifiant ainsi pour les quarts de finale. “Dans tous les secteurs de jeu, l’équipe de Zidane était supérieure au PSG”, note le journal, qui rend hommage aux “héros du Parc [des Princes]”. Bref, “ça leur apprendra”, tance le quotidien sportif.
“Le Paris Saint-Germain s’est dégonflé au Parc des Princes, abandonnant cette aura d’équipe aspirant à gagner la Ligue des champions créée grâce au carnet de chèque”,analyse Mundo Deportivo.De son côté, le quotidien madrilène El Mundo titre que, malgré les centaines de millions dépensés, “Paris est une sieste”. Au Royaume-Uni, on charrie les dirigeants du PSG, à l’image du Times, qui estime que “malgré leurs dépenses somptuaires et leur volonté de conquérir l’Europe, ils n’ont jamais semblé aussi loin du trophée suprême”.
“Le PSG ne s’est jamais pointé”
Si les Parisiens tentent de se réfugier derrière l’absence de leur buteur Neymar, blessé, pour expliquer la défaite, “ils ne tromperont qu’eux-mêmes”, avance le journal de Londres :
Leur performance était si horriblement décousue que l’éviction de l’entraîneur Unay Emery à la fin de la saison ne sera plus qu’une simple formalité.”
The Guardian pointe aussi du doigt le coach du PSG et ironise sur “son équipe de galactiques en plastique”.Pour La Repubblica, c’est simple : “Le PSG était attendu mais ne s’est jamais pointé.” Et le quotidien italien de lister les mauvaises performances individuelles : “Cavani prisonnier, l’ancien Di Maria resté caché, même le talentueux Mbappé n’est pas sorti de sa coquille, Verrati s’est fait punir pour son comportement, comme d’habitude, et Rabiot a créé seulement du vide.”
Le grand journal sportif italien la Gazzetta dello Sport s’en prend plus particulièrement à Daniel Alves, le défenseur du PSG qui a assuré avoir quitté la Juventus de Turin l’été dernier pour remporter la Ligue des champions. “C’est sa grave, très grave, erreur qui a entraîné la défaite de son club, écrit le quotidien au moment de décrire le premier but madrilène, né d’une mauvaise relance du Brésilien. Il a anéanti l’envie et le courage de ses coéquipiers qui, à 0-0, espéraient encore un grand retour.”
Ronaldo, fossoyeur du projet parisien
L’erreur de Daniel Alves a entraîné l’ouverture du score par l’inévitable Cristiano Ronaldo, déjà auteur d’un doublé au match aller. Ce qui fait écrire au Corriere della Serra : “Il n’y a qu’un Roi au Parc des Princes, et c’est Cristiano.”
Le journal allemand Die Welt va même plus loin en titrant ce mercredi : “Ronaldo détruit le projet à 672 millions d’euros du Cheik.” Pour le quotidien de Berlin, “tout le projet parisien est désormais remis en cause”. Une analyse partagée par The Guardian outre-Manche :
Privé d’une place parmi l’élite européenne, l’ensemble du projet commence à paraître grotesque, un club dont la seule contribution aura été de faire passer le Real Madrid pour un parangon de vertus sportives.”
Et The Times de conclure cette épopée parisienne : “Il y a quelque chose de rassurant dans le fait qu’un trophée aussi important que la Ligue des champions requiert autant d’argent et d’efforts pour être gagné.”
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