Les menaces d’inondation de Nouakchott dans les prochaines années sont prises au sérieux par le gouvernement mauritanien et l’Union internationale pour la conservation de la nature qui viennent de signer cette semaine dans la capitale mauritanienne un mémorandum pour mobiliser les ressources pour la sauvegarde de l’environnement. C’est un des résultats concrets de la visite en Mauritanie de la directrice générale Inger Anderson de cette grande ONG pour la conservation de la nature.
A cause du réchauffement climatique la majeure partie des pays côtiers sont confrontés d’année en année à l’élevation du niveau de la mer.Nouakchott qui a surgi des dunes de sables il y a plus d’un demi siècle ne fait pas exception à la règle.La capitale mauritanienne qui abrite aujourd’hui le tiers de la population du pays est plus que jamais menacée par des inondations.C’est une question d’années estiment les climatologues.Une grande partie des habitations sont dans des zones inondables.Et la ville risque de disparaître si des mesures ne sont pas prises par le gouvernement pour aménager le littoral dont le plan directeur vient d’obtenir un financement de 20 millions de dollars par la Banque mondiale et 2 millions de dollars par l’Etat mauritanien.
Une lueur d’espoir pour lutter contre cette menace grâce à un mémorandum signé cette semaine à Nouakchott entre le gouvernement et l’Union internationale pour la conservation de la nature dont la délégation est conduite par sa patronne Inger Anderson. Les années à venir seront déterminantes pour ce grand pays désertique qui s’est engagé dans la construction de la grande muraille verte, un grand projet sahélien qui a pour ambition de relier de Dakar à Djibouti une bande verdoyante de 7000 km de long et 15 km de large.Sans la végétation ce sont les activités de l’élevage et de l’agriculture qui sont menacées.C’est clair Nouakchott sous les eaux dans quelques années c’est inimaginable mais c’est la réalité.
Bakala KANE
(Reçu à Kassataya le 3 mars 2018)
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