Après l’opposition sénégalaise c’est au tour de Tawassoul le parti islamiste de monter au créneau cette semaine sur les réseaux sociaux pour dénoncer l’opacité qui entoure l’accord sur le partage du gaz entre la Mauritanie et le Sénégal .Accord signé le 9 février dernier dans la capitale mauritanienne par Ould Aziz et Macky Sall. L’occasion pour le président du RNRD-Tawassoul Ould Mohamed de pointer la nébuleuse gestion des contrats des industries extractives en Mauritanie . A Nouakchott comme à Dakar, l’exigence de transparence est bien saluée par les observateurs.
Nul doute que l’accord entre la Mauritanie et le Sénégal sur le partage du gaz offshore et signé par les deux chefs d’Etat le 9 février dernier dans la capitale mauritanienne est l’accord qui a fait couler beaucoup d’encres et de salives depuis plus d’une semaine dans les deux pays.Occultant ainsi l’autre accord sur la pêche véritable pomme de discorde entre les deux dirigeants.Cette polémique relayée cette semaine par l’opposition mauritanienne , le président du RNRD-Tawassoul, le parti islamiste sur les réseaux sociaux est la traduction de la volonté d’exigence démocratique pour lancer le débat sur la gestion des contrats des industries extractives des deux pays et en particulier la Mauritanie , mauvaise élève dans la transparence de l’exploitation de ces ressources. Ould Mohamed dénonce ainsi l’opacité qui entoure cet accord dont les retombées socio-économiques peuvent être bénéfiques aux populations.
A Nouakchott comme à Dakar l’opinion publique s’impatiente. L’opposition dans les deux capitales ne veut pas être complice des décideurs politiques qui devront s’expliquer devant leur parlement respectif.Ce gisement gazier le plus important en Afrique de l’Ouest fait d’abord l’affaire du pétro-gazier Kosmos Energy qui a estimé que les réserves à 450 milliards de mètres cubes soit 14 pour cent des réserves du géant Nigéria. Une aubaine pour la Mauritanie au bord de la faillite et dont la croissance annoncée ne suffirait pas à réduire la fracture sociale.Cette nouvelle ressource bien exploitée pourrait augmenter les exportations mauritaniennes surtout en direction des pays voisins du Sahel et rétablir ainsi l’équilibre de la balance du commerce extérieur.
Bakala KANE
(Reçu à Kassataya le 24 février)
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