“Ce n’est pas la première fois qu’il pointe une arme sur la tête de quelqu’un.” Appel au 911
“Tout ce qu’il veut, c’est son flingue. Tout ce qui l’intéresse, c’est son flingue. Il a acheté des tonnes de balles et d’autres trucs. Et je les lui ai pris.” Appel au 911
“Je sais qu’il va exploser.” Appel au FBI
“J’ai besoin que quelqu’un vienne ici, parce que j’ai peur qu’il ne revienne avec tout un tas d’armes.” Appel au 911
Ces phrases, extraites d’appels aux services d’urgence et au FBI, figurent en une de l’édition du 24 février du New York Times. Ces coups de fil ont tous été passés avant la tuerie du lycée de Parkland, en Floride, au cours de laquelle Nikolas Cruz a tué 17 personnes, le 14 février dernier. “Et ces avertissements étaient tout sauf subtils”, souligne le quotidien américain, en préambule de l’article qu’il consacre à ces appels manqués.
“Des appels d’urgence ont été passés au sujet du suspect, et rien n’a été fait”, titre le journal. De fait, lors de l’appel passé au FBI le 5 janvier, l’interlocutrice signale les nombreuses photos qui figurent sur le compte Instagram du suspect, montrant des animaux dépecés. Elle affirme également que Nikolas Cruz a dépensé tout l’argent de l’assurance touché après la mort de sa mère, en novembre, en armes à feu. Sa grande crainte est que Nikolas Cruz “n’aille dans une école et n’ouvre le feu”, dit-elle. Un thème repris dans plusieurs signalements.
En novembre, une amie de la famille avait quant à elle averti le bureau du shérif de Palm Beach sur l’arsenal détenu par le jeune homme et son état d’esprit après la mort de sa mère. Avant son décès, la mère de Nikolas Cruz avait elle aussi signalé le comportement de son fils aux autorités : celui-ci avait été à plusieurs reprises violent avec elle.
Ni le FBI ni les autorités locales n’ont donné suite.
Source : Courrier international
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