Cinéma : le réalisateur Idrissa Ouedraogo décédé

L’annonce du décès du cinéaste Idrissa Ouédraogo a été faite par l’Union nationale des cinéastes du Burkina dans un communiqué.

 

Né le 21 janvier 1954 à Banfora, un village proche de la ville de Ouahigouya dans le nord du pays, Idrissa Ouédraogo s’est très tôt intéressé au cinéma.

 

Après des études d’Anglais à l’université de Ouagadougou, il s’est inscrit en 1977 à l’Institut africain d’études cinématographiques (Inafec) de la capitale de la Haute-Volta.

 

Sorti major de sa promotion en 1981, il crée la société de production « Les Films de l’Avenir » pour produire son film de fin d’études, un court-métrage intitulé « Poko ».

 

Avec ce film, il obtient le prix du meilleur court-métrage au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO).

 

Idrissa Ouédraogo a suivi plusieurs formations à l’étranger, notamment à l’Institut fédéral d’État du cinéma à Moscou.

 

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Il a aussi été pensionnaire de l’Institut des hautes études cinématographiques (Idhec-Femis) et de la Sorbonne Paris I où il a obtenu un Diplôme d’Etudes Approfondies (DEA) de cinéma en 1985.

 

Le Burkinabé réalise son premier long métrage « Yam daabo » (le choix) en 1986. Avec « Yaaba » (Grand-mère) sorti en 1988, il obtient le Prix de la Critique au Festival de Cannes en 1989 et le Prix du public au FESPACO la même année.

 

Ouédraogo transpose une tragédie grecque dans l’Afrique contemporaine en 1990 avec son film « Tilaï » (la loi) et remporte le Grand Prix du Jury à Cannes en 1990.

 

Il remporte également le Prix du meilleur long métrage au 1er Festival du cinéma africain de Milan en 1991 ainsi que L’Étalon de Yennenga, le Grand prix du FESPACO, la même année.

 

Idrissa Ouédraogo était fait Commandeur de l’Ordre National Burkinabè et Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres Françaises.

 

 

Source : BBC Afrique

 

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