Femmes : Le cercle de la dépendance/Hawa TALL

Quand la tata te souhaite d’avoir un mari qui a beaucoup d’argent, comme ça tu pourras lui payer le billet pour la Mecque.

Tata souhaites moi d’avoir beaucoup d’argent, je pourrais toujours t’envoyer à la Mecque, et l’argent restera dans notre famille.

C’est tellement ancré dans nos culture que la réussite c’est masculin, les femmes qui ont beaucoup d’argent c’est un accident, une exception. Le seul «Doua» auquel une femme a droit c’est celui d’avoir un bon mari, certaines non même pas droit au “un bon mari” juste un homme qui accepte de te féconder. Elle pourra avoir des enfants qui prendront soin d’elle. Toujours ce cercle de dépendance. J’ai remarquer chez nous qu’une femme qui n’est pas mariée est source d’inquiétude pour tout le monde. D’abord on a peur qu’elle cède à ses pulsions libidineuses et jette l’opprobre sur toute la famille. Puis une femme qui n’est pas Mariée est une femme qu’un homme ne possède pas. Une femme qu’un homme ne possède pas est une femme qui exerce un stress permanent sur celles qui sont mariées. Elles craignent que leurs maris soit celui qui assouvis «les pulsions libidineuses» éventuelles, ou celui qui la sauvera de son célibat honteux en l’honorant d’un mariage.


Mais dans tout ceci il n’est jamais question de choix, d’amour, de liberté, de dialogue.


C’est juste comme ça, c’est ce qu’il faut. Tout le monde est shooté à ce «ce qu’il faut» «adaa» coutume, et personne ne peut expliquer le pourquoi du
« adaa », le justifier. Nous somme pétrifiés dans nos peurs. Et si le paradis c’est de parler? Et si le paradis était la justice social? Et si le paradis était de permettre aux femmes de proposer une société épanouissante pour elle aussi? Et si le paradis c’est de permettre aux femmes d’être responsables d’elle même, de leurs religiosités, de leurs éducations, de prendre part à la société. C’est seulement comme ça que nous affronterons ses tares.

 

Hawa TALL

Facebook – Le 01 février 2018

 

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