À Malamulele, dans le Limpopo [dans le nord de l’Afrique du Sud], Cyril Ramaphosa conclut une longue journée de campagne par un rassemblement dans un paysage poussiéreux où les fourmilières sont aussi hautes que les hommes.

“Au bout de 23 ans (de liberté) [depuis les premières élections démocratiques de 1994], nous aussi, nous sommes fatigués, et il est temps de faire le bilan. Nous aussi, nous voulons faire partie de l’économie”, lance-t-il à la foule. Il faut rappeler à “ceux qui tiennent les commandes de l’économie”, “que cela leur plaise ou non”, que les Sud-Africains noirs sont toujours plus nombreux à réclamer “des droits économiques, le pouvoir économique [et] le contrôle économique”, poursuit-il. Chacun de ces points est bruyamment salué par l’assistance.

Mis en cause dans le massacre de Marikana en 2012

Sur la question de la transformation économique, Ramaphosa met l’accent sur deux questions aussi brûlantes que le soleil de novembre qui s’abat sur les milliers de personnes venues soutenir sa campagne pour la présidence de l’ANC : la rétrocession de terres aux noirs spoliés [par le pouvoir

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Niren Tolsi