Mauritanie : le troisième grand rendez-vous international de la culture peule à Nouakchott

Après le Cameroun et le Sénégal c’est au tour de la Mauritanie d’accueillir la 3 ème édition de Tabital Pulaagu, une association internationale pour la promotion du pulaar. Près de 23 pays d’Afrique et de la diaspora sont attendus dans la capitale mauritanienne les 18,19 et 20 décembre prochain.D’ores et déjà les organisateurs qui n’ont obtenu que 400 000 Ouguiya s’interrogent sur le succés de l’opération . Dans le collimateur les autorités de Nouakchott et les partenaires de cette opération.Les observateurs ne s’attendent pas à un renversement de la situation malgré l’invitation du président Ould Aziz.

Nouakchott abritera les 18, 19 et 20 décembre la 3ème édition de Tabital Pulaagu. Une édition 2017 placée sous la présidence de Ould Aziz et qui revêt une importance capitale pour les organisateurs qui redoutent que la somme déjà récoltée de 400 000 Ouguiya ne suffise pas pour accueillir les délégués de près de 23 pays d’Afrique et de la diaspora.Le rendez-vous de Nouakchott se veut un acquis des éditions du Cameroun et du Sénégal sur le patrimoine peul.Une manière de sanctuariser le pulaar et la culture peule du Continent de Dakar à Djibouti.Le choix de Nouakchott est dicté par l’importance de la communauté Haapulaaren en Mauritanie.Une réalité que les autorités de Nouakchott tente d’occulter en reléguant au second plan les langues nationales. Cette promotion de la langue pulaar hautement portée par l’association Tabital Pulaagu est un signal fort aux dirigeants africains que le développement de l’Afrique passe par la culture.Et pas étonnant que les observateurs s’interrogent sur la participation financière du gouvernement mauritanien à cette 3ème édition .Un refus qui pourrait raviverla polémique sur la primauté de l’arabe sur les autres autres cultures comme en témoignent tous les grands festivals culturels dont en particulier les villes anciennes , le premier festival Ardine qui font l’objet d’une grande attention des pouvoirs publics.

 

Bakala Kane

 

(Reçu à Kassataya le 13 décembre 2017)

 

 

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