Ould Daddah et Ould Maouloud appellent à un front uni pour barrer la route à une révision de la constitution qui irait dans ce sens.
L'heure est aux questions de fond au troisième jour du dialogue national ouvert à Nouakchott le 29 septembre dernier par le chef de l'Etat mauritanien.Les débats tournent principalement autour de l'Etat de droit et de la justice, de la réforme constitutionnelle et de la bonne gouvernance économique et financière.Le mouvement citoyen TPMN a rejoint le palais de congrés pour apporter sa contribution à la question nationale et son président s'interdit toute critique molle de la cohabitation.Malgré la présence de nombreuses personnalités de la société civile, de partis politiques et de syndicats il n'en demeure pas moins des suspicions de manœuvres de l'UPR pour aller dans le sens du discours de Néma du président de la république pour la suppression du Sénat et la création d' une vice-présidence.Une tentative de tripatouillage de la constitution que dénoncent le RFD et l'UFP.
Les deux principaux partis de l'opposition qui ont boycotté les assises nationales appellent à un front uni pour barrer la route à Ould Aziz de briguer un troisième mandat.Au delà de cette sonnette d'alarme ce sont l'état de droit et la démocratie qui sont pointés par les observateurs.Une réforme constitutionnelle qui va dans le sens d'un troisième mandat est une violation de la constitution qui ne permet que deux mandats.La voix de la raison est la seule réponse face à ces gesticulations.Le forcing est contraire à la démocratie et un coup dur à la cohabitation.
Bakala Kane
(Reçu à Kassataya le 5 octobre 2016)
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