Les participants vont mettre en place un mécanisme d'alerte de collecte de renseignements et de base de données fiables pour faire face au terrorisme islamiste dans la région.En outre les représentants africains sont surtout préoccupés par la libre circulation des personnes et des biens un domaine très sensible pour beaucoup d'états qui ont toujours joué la carte du protectionnisme. Pour faciliter ainsi l'intégration sous régionale les ministres sont d'accord pour la suppression de la carte de résidence et de séjour pour institutionnaliser la carte d'identité biométrique CEDEAO en 2017.Un clin d'oeil à la Mauritanie non membre et présente aux travaux pour tendre la main à Ould Aziz à rejoindre la Communauté ou tout au moins de faciliter le séjour des étrangers africains en Mauritanie.
De plus en plus l'Afrique de l'Ouest est confrontée à des flux migratoires qui découlent des guerres qui sévissent encore au Mali en Centrafrique en RDC en Somalie et au Soudan et hier en Côte d'Ivoire. Avec en toile de fond des attaques des terroristes islamistes de l'AQMI et Boko Haram. Une situation ni guerre ni paix qui continue de peser sur les politiques d'accueil des réfugiés dans les états membres de la CEDEAO et d'impacter sur la libre circulation des biens et des personnes.
Les ministres de la sécurité de la sous région l'ont bien compris en se retrouvant cette semaine dans la capitale ivoirienne pour réfléchir sur cette migration en présence de la Mauritanie non membre.Les représentants ont accordé une grande attention aux problèmes sécuritaires pour mettre en place prochainement un mécanisme d'alerte de collectes de renseignements et de base de données pour lutter contre le terrorisme islamiste et la porosité des frontières.Une situation qui impacte sur les libertés de voyager ou de s'installer qui ne sont pas les mêmes dans tous les pays.
Pour aller dans le sens d'une meilleure intégration sous régionale les ministres sont d'accord pour supprimer la carte de résidence et de séjour véritables casse-tête des migrants pour la remplacer par une carte d'identité biométrique CEDEAO en 2017 pour mettre fin à toutes les tracasseries administratives sans fin dans les états .Une décision qui tend la main à la Mauritanie pour réintégrer la Communauté sinon à inciter les autorités de Nouakchott à faciliter les conditions de séjour des étrangers africains dans ce pays.En définitive toutes ces mesures viennent renforcer l'idée de création d'une monnaie unique qui achèverait l'intégration sous régionale.
Bakala Kane
(Reçu à Kassataya le 28 août 2016)
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