Cette institution à capitaux libyens a été victime d’un pillage systématique à travers des prêts de complaisance et sans garantie, dont les bénéficiaires se volatilisaient toujours dans la nature après avoir encaissé l’argent.
Le site d’informations en ligne « Atlas Infos» affirme que l’ouverture de cette enquête concrétise un engagement du président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, auprès des autorités de Tripoli.
Les instructions présidentielles portent sur l’établissement de la liste complète de tous ceux qui auraient bénéficié de ces prêts de complaisance.
Parmi eux, des hommes d’affaires, des hauts fonctionnaires et des notabilités, dont certains ne feraient plus partie du monde des vivants, alors que d’autres se portent encore très bien.
Une histoire très répandue dans les salons de Nouakchott affirme que plus original plusieurs centaines de débiteurs de la BALM ont simulé un décès, avec actes d’état civil à l’appui, pour échapper au recouvrement de dettes initialement sans garanties.
Source : Le Calame
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