Le président des FPC ex-FLAM en première ligne cette semaine sur la scène nationale après le sommet arabe de Nouakchott le 26 juillet dernier.
Samba Thiam interpelle Ould Aziz sur la nécessité d'un nouveau projet d'unité nationale dans la première partie d'une tribune libre publiée par le premier site mauritanien CRIDEM.
Le chef historique des FLAM pointe du doigt la fracture communautaire dont les origines remontent à la gouvernance du père de la nation Mokhtar Ould Daddah en 1960 et perpétuée 56 ans après par Ould Aziz.Une façon pour l'ancien prisonnier de Ould Taya de relancer le débat sur la cohabitation.
Le chef historique des FLAM aujourd'hui président des FPC est très bien placé pour relancer un débat sur l'unité nationale . Samba Thiam et tous les militants de son mouvement qui ont longtemps souffert de l'ostracisme particulièrement du régime de Ould Taya considérés comme des anti arabes et communautaristes.Cette diabolisation est perpétuée aujourd'hui par Ould Aziz .Cette sortie médiatique à la suite du sommet arabe dans la capitale mauritanienne le 26 juillet dernier est donc hautement symbolique pour l'ancien prisonnier de Ould Taya .Samba Thiam qui remet sur la scène nationale la difficile cohabitation des différentes composantes de la population en Mauritanie dont les origines remontent à l'accession de la Mauritanie à la souveraineté en 1960.56 ans après le même constat s'impose avec la composition raciale qui se fait de plus en plus sentir au niveau de la justice, de l'éducation nationale, de l'armée avec ses grandes écoles militaires monocolores.
Au niveau des hautes fonctions de l'administration.Ould Aziz a innové en initiant un enrôlement biométrique discriminatoire durant son premier quinquennat. Le président des FPC profite de l'occasion pour renvoyer l'ascenseur au président de tous les mauritaniens qui ne se gêne pas dans ses discours d' accuser tantôt les FPC et l'IRA d'extrêmistes et de sectaristes alors que son gouvernement refuse jusqu'ici de les reconnaître en tant que partis politiques et poursuit sa politique de répression des militants anti-esclavagistes et d'autres défenseurs des droits de l'homme.Samba Thiam pousse le bouchon en indexant le découpage administratif terrirorial qui n'obéit à aucun critère objectif de décentarlisation avec des régions du Nord moins peuplés par rapport à celles du Sud peuplées dotées de plus de préfectures et de représentants à l'assemblée nationale et au Sénat.Une façon de faire valoir sa proposition sur l'autonomie des régions dont les idées ont été reprises par le président lors de son dernier discours de Néma pour réformer les régions. Le projet d'unité nationale est en définitive un projet commun pour l'ensemble des citoyens.Il ne se décrète pas.Au contraire il se construit avec tout le monde.C'est le sens de la contribution d'un des leaders négro africains rentré au pays après plus de 27 ans d'exil.
Bakala Kane
(Reçu à Kassataya le 29 juillet 2016)
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