Prévu sur deux jours, ce sommet aura finalement été condensé en un seul, et n’aura vu siéger que six chefs d’État en plus de leur homologue mauritanien, l’Arabie saoudite et l’Égypte s’étant désistées. L’agenda initial comportait plusieurs questions, dont la sécurité dans le monde arabe, ainsi que le projet d’une force commune à cet ensemble de pays où les foyers de tensions sont nombreux : Libye, Irak, Yémen, Syrie, territoires palestiniens…
« Agendas chargés »
Sur les 22 membres de l’organisation, certains ont manqué à l’appel. Les émirs du Qatar, du Koweït, les présidents du Yémen, du Soudan, des Comores, de Djibouti ont fait le déplacement en Mauritanie, reçus par le chef de l’État Mohamed Ould Abdel Aziz. D’autres pays, comme le Maroc et la Tunisie, ont été représentés par leurs ministres des Affaires étrangères.
Initialement annoncés, le roi Salmane d’Arabie saoudite était absent pour des « raisons de santé », et le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, président sortant de la Ligue arabe, n’est pas venu pour cause d' »agenda intérieur chargé », a confié à l’AFP une source au sein de la Ligue arabe.
Le sommet, qui devait se dérouler sur deux jours, les 25 et 26 juillet, ne s’est finalement tenu que lundi en raison des « agendas chargés des chefs d’État présents », a précisé une source diplomatique mauritanienne.
La Mauritanie accueillait pour la première fois un sommet de la Ligue arabe depuis son adhésion à cette organisation en 1973, après le désistement du Maroc annoncé en février.
Source : Jeune Afrique avec l'AFP
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