
A l’inauguration en présence d’Aziz, comme d’habitude les services du ministère de la communication ont exclu la presse indépendante préférant inviter la presse sous perfusion de la Hapa et ses 200 millions au goutte-à-goutte.
Bilan nous n’avons pas pu visiter le nouvel aéroport. En parlant de presse, figurez-vous que nous avons appris en différé que depuis hier 900 peshmergas de la presse perfusée ont l’audace de se réunir au palais des congrès pour « dialoguer », le mot est tendance pour une politique tendancieuse.
Cette réunion de la déontologie déplumée, ce réservoir de plumes qui déplument, ce congrès en deux mots de gré à gré se dresse sous l’enseigne « des états généraux de la presse » sous le haut patronage de son excellence Mohamed Ould Abdel Aziz. Les zigs qui organisent la chose annoncent que tout le monde a été invité.
L’exception confirmant toujours la règle : mes amis et moi de la presse indépendante attendons toujours l’invitation. C’est dire le sérieux de ce rassemblement hétéroclite d’imposteurs, de griots, de troubadours, de mercenaires et autres incapables à qui les citoyens doivent toute la désinformation servie au quotidien.
Revenons à l’aéroport de tous les superlatifs venant du pouvoir et de tous les « ya latif » venant de l’opposition. En attendant de visiter la chose lors d’un prochain voyage inch’allah, on peut noter quelques bêtises fruit d’une haine sans égale du français. Comme chacun sait, l’aéroport a été appelé Oumtounsi en mémoire d’un endroit où des tribus féodales du nord espagnol encore occupé sont allées, charité mal ordonnée, s’attaquer à la pacification française du Sud à laquelle nous devons le territoire et l’état mauritanien. Lors de cette embuscade où le chef des assaillants a laissé sa peau comme le petit Mac Mahon, les rebelles ont eu le dessus. Toutefois, il faut remettre la gloire à sa place, il ne s’agit pas de Verdun mais de 6 français tués en tout et pour tout…
L'ex-colonel Beibacar estime que c’est un règlement de compte tribal, toujours est-il que c’est une victoire des indigènes sur une force dirigée par un occidental. Chacun peut voir l’heure du crime à la porte de son voisin.
Fallait-il prendre un tel symbole de la division entre mauritaniens doublé d’un lieu sanglant pour nommer un aéroport international qui espère voir passer 2 millions d’étrangers par an ? C’est certainement une première mondiale pareil délire mais la haine du français menée par les révisionnistes de longue date et leurs descendants n’a pas de limite même si, là encore, ce sont les français d'EGIS qui ont dirigé les travaux.
Le ridicule des révisionnistes ingrats n’empêche jamais de profiter…
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Vlane A.O.S.A.
Source : Chez Vlane (Le 12 juillet 2016)
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