Nouakchott sera bouclée dans tous les sens à partir du 23 jusqu'au 29 juillet prochain pour accueillir les participants au sommet arabe. Toutes les forces de la gendarmerie, de la police et de la garde seront mises à contribution pour sécuriser la capitale mauritanienne.
Ce sont là des mesures exceptionnelles envisagées par les autorités de Nouakchott pour limiter les déplacements des citoyens.Pendant presque une semaine les mauritaniens vivront au rythme d'une citadelle aux allures de guerre contre le terrorisme.Les observateurs déplorent cet état d'urgence contraire aux libertés publiques.
A un sommet exceptionnel des mesures exceptionnelles.Nouakchott sous haute surveillance dès le 23 juillet jusqu'au 29 juillet pour accueillir les participants au sommet des chefs d'Etat ou leurs représentants.Une mobilisation de toutes les forces de sécurité pour quadriller la capitale qui ressemblera fort à une citadelle en guerre.Contre le terrorisme ou d'éventuelles manifestations citoyennes dans un contexte de trouble après les émeutes du 29 juin toujours présentes dans les esprits et loin d'être réglées avec la détention arbitraire de 9 militants anti-esclavagistes de l'IRA.
Une raison de plus pour les autorités de Nouakchott de renforcer la sécurité avant et pendant le sommet arabe.Mais au point d' instaurer un état d'urgence pour une conférence le gouvernement franchit un pas de plus pour limiter les libertés publiques.Ces mesures exceptionnelles sont de nature à lutter contre le terrorisme une réalité dans cette bande sahélo-saharienne où évoluent les islamistes de l'AQMI. Mais le pays n'est pas pour autant plus menacé que le Mali voisin par exemple. Des mesures oui mais pas pour la libre circulation des citoyens.Pour les observateurs cette sur mesure est dictée par la crise sociale et politique que vit le pays depuis la réélection du président mauritanien dont le principal défi maintenant est de réussir un sommet arabe dans son pays pour rétablir son image écornée par les médias nationaux et internationaux sur sa mal gouvernance depuis juillet 2009.
Bakala Kane
(Reçu à Kassataya le 10 juillet 2016)
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