Le mot d’ordre est le même : expulser le diplomate fan numéro 1 du discours de Birame Dah Abeid et ses acolytes sous prétexte que l’ambassadeur dépasse les bornes en matière diplomatique surtout pour soutenir un discours souvent mensonger à propos d’Apartheid en Mauritanie.
Ceux qui sont à l’origine de cette timide campagne à base de propos virulents utilisent les mauvaises armes contre un soutien sérieux et dangereux.
Moi-même qui suis le premier à écrire dans la presse qu’il faudrait éloigner cet ambassadeur de la Mauritanie, je n’ai jamais parlé d’expulsion car ce serait de la folie ; j’ai plutôt estimé que l’état mauritanien aurait dû convoquer diplomatiquement l’ambassadeur pour explication face à cette campagne du département d’Etat pas toujours raisonnable et souvent désinformé. Ensuite, j’ai précisé que le pouvoir mauritanien devrait demander aux USA de rappeler son excellence zélé membre honoris causa de l’IRA car seule la manière pacifique et diplomatique peut contrecarrer les desseins machiavéliques en jeu…
Vu les deux rapports du département d’Etat 2015-2016 agressifs contre le pouvoir mauritanien et la société maure en général, on peut estimer à la décharge de l’ambassadeur qu’il ne fait que suivre des recommandations présumées venues de Washington. En attendant la preuve de ce commandement, je crois qu’il ne faut pas négliger une intoxication de Washington venue de Nouakchott… Ce n’est pas impossible pour au moins une raison : l’infiltration de militants mauritaniens à majorité négro-mauritanienne dans les chancelleries occidentales et les organismes internationaux accréditées à Nouakchott.
Avant de devenir une infiltration militante, ce fut d’abord un refuge pour les noirs après la terreur sanglante que le monde noir a connu en Mauritanie, après des décennies de racisme d’état, de purge dans l’administration et l’armée mauritanienne pour beydaniser la mécanique pour des raisons largement étudiées par des anthropologues, des sociologues et autres politologues rappelant qu’après l’indépendance les noirs étaient majoritaires dans l’administration et l’armée car les maures blancs ont longtemps refusé, hésité avant d’envoyer leurs enfants à l’école coppolanisante.
Aujourd’hui encore, des gardiens jusqu’aux plus hauts postes disponibles aux mauritaniens dans les chancelleries occidentales, les organismes internationaux et autres agences de l’ONU, on reste frappé par la densité de la représentativité des noirs or cela a forcément un impact chez les étrangers, leurs patrons, quand ils débarquent pour approcher la Mauritanie. Certains diront que la raison est autre car les noirs seraient plus dociles pendant que d’autres leur répondent parce que les noirs sont plus compétents, moins gonflés dans le vide, plus respectueux des procédures et moins enclins à bédouiniser le service.
Avant l’affaire Philip Alston, je pensais que des mauritaniens ou des étrangers « traités » ne pouvaient pas via un simple communiqué intoxiquer tout le monde concerné or c’est bien ce qui est arrivé avec Alston : à cause d’une phrase jamais prononcée, mise en titre d’un article officiel publié sur le site d’actualités de l’ONU, toute une polémique a vu le jour à l’intérieur de la Mauritanie et à l’étranger, chacun ânonnant la première manip.
Vlane A.O.S.A.
Source : Chez Vlane (Le 10 juillet 2016)
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