Le secret d’un mariage réussi : le pessimisme

La vision romantique et idéale du mariage diffusée en Occident n'est pas la voie à suivre. En réalité un bon mariage se résume surtout à mettre de l'eau dans son vin.

 

Penser son mariage comme un conte de fées à la Disney c'est le meilleur moyen de se séparer. Un article du New York Times pointe du doigt la vision romantique du mariage encouragée depuis plus deux siècles dans les pays occidentaux selon laquelle il existerait, quelque part, le partenaire idéal, capable de satisfaire tous vos besoins et désirs. Cette image, qu'on retrouve souvent dans les histoires de Charles Perrault et des Frères Grimm, participerait à l'échec de certaines unions ou du moins à éprouver le sentiment de s'être trompé après coup.  

Le bon conseil, c'est de basculer complètement notre perception du mariage. Passer d'une conception romancée où tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes vers une représentation bien plus pessimiste et pragmatique. Dans cette optique, l'échec, la colère, l'ennui et l'exaspération s'expriment sans pour autant que cela soit considéré comme anormal ou constitue un motif de séparation.

Tolérer les différences et les désaccords

En réalité, le mariage est une forme de souffrance pour laquelle nous sommes prêts à faire des concessions. Il faut oublier l'idée qu'il doit forcément conduire au bonheur et à la «vie parfaite».

Adopter cette posture face au mariage, c'est s'éviter quelques tracas. Si on laisse notre imagination de côté, où transitent depuis notre enfance des princes et des princesses sans défauts, auxquels il est impossible de résister, les chances d'être un bon partenaire se multiplient. Tolérer les différences et les désaccords avec générosité est le véritable marqueur du couple convenable. Chercher la seule complémentarité avec ses préférences et ses goûts conduirait à l'échec, fruit de notre déception. Vous l'aurez compris, plutôt que de trouver l'homme ou la femme de vos rêves cumulant toutes les qualités, choisissez plutôt la personne la plus ouverte aux compromis malgré, évidemment, ses quelques petits défauts.

Repéré par Bruno Cravo

 

Source : Slate

 

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