Birame n’est pas n’importe qui, c’est un activiste en guerre déclarée contre le pouvoir qu’il traite de tous les noms avec courage depuis sa prison à la veille de l’acrobatie juridique de la Cour Suprême qui, censée être juge du droit et ne pas connaître les faits, est allée mettre son nez dans les faits de l’accusation, confirmés en appel, pour leur donner une autre nature et les requalifier de sorte à pouvoir libérer l’activiste par ce coup de force juridique.
Ban Ki-moon de passage en Mauritanie n’est pas allé rendre visite au captif prix ONU des droits de l’homme ne serait-ce que pour s’enquérir de son moral et de ses conditions de détention, il n’a pas même fait de déclaration à la Alston, il est resté très diplomate, peut-être trop car il avait toute la légitimité de parler au nom du prix ONU détenu. L’IRA citant des sources bien informées, on se demande lesquelles, a assuré mille choses notamment que le secrétaire général de l’ONU aurait dit à Aziz que c’est un non-sens de ne pas reconnaître l’IRA car les Nations Unies reconnaissent l’organisation et que l’ONU estime que Birame Dah Abeid et Brahim Bilal Ramdane sont des détenus d’opinion.
Si Ban Ki-Moon n’a jamais osé faire de signe significatif à Birame, à quel titre un ambassadeur des USA se déplace-t-il pour rendre visite à quelqu’un qui déclare officiellement ceci :
« Il y a maintenant plus d'une décennie que l'usurpateur de pouvoir, Mohamed Ould Abdel Aziz, s'échine à me faire changer d'avis, à abandonner mes convictions morales et mes engagements politiques.
Vlane A.O.S.A.
Source : Chez Vlane (Le 20 mai 2016)
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