Les rots des vaches sont en effet plus polluants que leurs flatulences.
Selon le New York Times, une équipe de chercheurs indiens a repéré deux races de vaches naines, les Vechur et les Kasarogod, qui rotent moins que leurs congénères. Ce sont des vaches de race naturelle (non hybride), qui ont aussi la propriété de mieux résister aux fortes chaleurs. Selon le directeur de recherche, prénommé E.M. Muhammed, "ces animaux relâchent un dixième du méthane produit par les vaches naturelles".
L'idée de cette équipe indienne est donc de chercher les gènes responsables de ces bienfaits, de les isoler et de développer une population de vaches résistantes à la chaleur qui émettraient moins de méthane.
Des solutions moins radicales
La pollution produite par l'exploitation d'énergies fossiles dans le pays est tout autant problématique sinon plus, mais l'Inde n'a pas l'air enclin à s'y attaquer. Elle préfère se concentrer sur ses 200 millions de vaches (pour 1,325 milliard d'Indiens), et ses 280 millions de moutons, chèvres, buffles et yaks dont les rots posent autant de problèmes.
D'autres équipes scientifiques travaillent à l'amélioration de l'alimentation des ruminants. Sinon, les kangourous constituent une population de ruminants peu polluante. Mais ce n'est pas de sitôt qu'il remplacera les vaches indiennes, sacrées parmi les sacrées.
Source : Al HuffPost Maghreb
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