Hollande renonce à réviser la Constitution et donc à la déchéance de nationalité

Fin de l'histoire. François Hollande a annoncé mercredi 30 mars, qu'il renonce à réviser la Constitution, quatre mois après l'avoir annoncé lors de son discours à Versailles le 16 novembre.

"J'ai décidé de clore le débat constitutionnel", a déclaré le chef de l'Etat après une dernière réunion avec Claude Bartolone et Gérard Larcher, les présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat.

Il s'exprimait à l'issue du conseil des ministres, une semaine après que le Sénat a voté un texte largement différent de celui de l'Assemblée nationale. Or pour éventuellement convoquer le Congrès, il aurait fallu que les deux chambres votent le texte dans les mêmes termes. "Je constate aujourd'hui que l'Assemblée nationale et le Sénat ne sont pas parvenus à s'accorder sur un même texte. Un compromis paraît hors d’atteinte sur la définition de la déchéance de nationalité", a estimé François Hollande.

S'il devenait évident que la constitutionnalisation de la déchéance de nationalité ne pourrait voir le jour, la gauche espérait encore pouvoir sauver l'article 1 qui visait à introduire l'état d'urgence dans la Constitution. Pas question avaient répondu les responsables de la droite à l'Assemblée au Sénat. François Hollande tente donc de renvoyer la faute sur Les Républicains. "Je constate qu'une partie de l'opposition est hostile à toute réforme constitutionnelle. Je le déplore", a affirmé le chef de l'Etat.

Il ne pourra cependant pas éviter un examen de sa propre responsabilité. C'est avant tout son camp qu'il avait fracturé en improvisant cette réforme de la Constitution qui reprenait une mesure chère à la droite et à l'extrême-droite; elle avait notamment conduit au départ de sa ministre de la Justice Christiane Taubira.

 

Source : Le HuffPost

 

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