La FIDH rappelle que ce combat ne doit pas être celui d’une seule journée et appelle à se mobiliser au quotidien pour faire progresser les droits de femmes.
{source}<iframe width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/uZYXEXb99Zs" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>
{/source}
Cette vidéo a été réalisée par l’Agence Babel, et la réalisatrice Randa Haines s’est engagée aux côtés de la FIDH en prêtant sa voix.
Le 8 mars, le monde entier célèbre les femmes. Une journée sur 365. Une seule journée dans un monde où, de leur naissance à leur mort, les femmes subissent pourtant discriminations et violences à chaque étape de leur vie. La préférence pour les garçons, encore largement répandue, incite de nombreuses familles en Inde, en Chine ou encore dans le Caucase à avoir recours à des avortements sélectifs fondés sur le sexe de l’enfant à naître. D’après les Nations Unies, il manquerait jusqu’à 200 millions de femmes dans la population mondiale. La discrimination à l’encontre des femmes commence ainsi avant même la naissance.
D’après l’UNICEF, au moins 200 millions de filles et de femmes ont subi des mutilations génitales dans 30 pays, 700 millions de femmes ont été mariées pendant leur enfance. Selon l’UNESCO, 63 millions de filles ne sont pas scolarisées dans le monde.
De nombreuses femmes n’ont pas la maîtrise de leur procréation. Chaque année, 22 millions de femmes et de filles doivent recourir à un avortement dans de mauvaises conditions sanitaires, mettant ainsi leur santé et leur vie en danger.
La violence des hommes est un fléau auquel de nombreuses femmes sont confrontées au cours de leur vie. Selon l’Organisation mondiale de la santé, près d’une femme sur trois est victime de violences physiques ou sexuelles de la part de son partenaire intime ou de quelqu’un d’autre à un moment de sa vie. La violence sexuelle est parfois utilisée comme une arme politique, pour empêcher la participation des femmes aux affaires publiques ou comme stratégie dans le cadre de conflits armés.
Certaines législations s’inspirant de la charia réduisent une femme à la moitié d’un homme en matière d’héritage ou de témoignage. Contrairement aux hommes, elles sont parfois dans l’impossibilité de transmettre leur nationalité à leurs enfants, sont soumises à des conditions plus restrictives dans les procédures de divorce, ou sont particulièrement ciblées par des législations archaïques punissant l’adultère de flagellation ou de lapidation. D’après les Nations unies, moins de 20 % des propriétaires fonciers dans le monde sont des femmes, et ce chiffre tombe en dessous de 5 % pour l’Afrique du Nord et l’Asie de l’Ouest. Dans les pays de l’OCDE, le salaire des femmes est inférieur d’environ 15 % à celui des hommes.
Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source : www.kassataya.com