En janvier 2014, afin de contrecarrer les discours religieux favorables aux Frères musulmans, chassés du pouvoir et rejetés dans la clandestinité en 2013, les autorités avaient décidé d’imposer un sermon unique élaboré sous leur contrôle, les prêcheurs suivant d’autres voix étant susceptibles de comparaître devant l’administration.
Toutefois, le site du ministère n’accueillant ses visiteurs qu’en langue arabe, y trouver la version anglaise du sermon se révèle fort compliqué. Et la teneur très locale du discours religieux officiel risque de ne pas susciter un grand intérêt à l’échelle du monde. Le sermon du 20 novembre ne faisait ainsi aucune allusion au massacre de Paris du 13 novembre, le vendredi précédent.
Source : Jeune Afrique
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