S'il plaît à Dieu, je reviendrai sur les douces « vérités » bien tardives et combien troublantes de celui qui, sans retenue, se présente aujourd'hui à nous vêtu de ses habits d'indigné. Avec une voix d'un éploré.
Certains lecteurs au fait des choses s'interrogent à juste titre sur les motivations réelles de notre ancien gouverneur adjoint, sorti subitement de 27 ans d'hibernation pour nous exposer, sur un ton dont l'affectation, tellement visible, retire toute crédibilité à ses vérités somnolentes bien tardives.
Avant une réponse exhaustive, exposons les passages suivants de son article.
« Ce n'est qu'en avril 2003 que j'ai retrouvé une fonction grâce à l'appui précieux du Général N'Diaga Dieng à l'époque Directeur Général des Douanes, de l'ancien Ministre de l'intérieur Feu Lemrabott Ould Sidi Mahmoud Ould Cheikh Ahmed (Paix à son âme) et de mon ami de toujours l'ambassadeur Hamady Ould Meimou. Quand je me remémore nos conditions de détention j'ai toujours une pensée pour un homme qui été lui aussi un homme de devoir.
Il s'agit du commissaire Mohamed Abdou (Paix à son âme). Durant toute la durée de notre détention il nous a traités avec beaucoup de respect et de dignité. Il a été emporté par la maladie. Il a eu une courte vie (c'était son destin). A chaque fois que je pense à lui ce poème me revient « les montagnes éternelles ne surpassent en rien les roses qui se fanent si vite ».
Boye Alassane Harouna
(Reçu à Kassataya le 9 septembre 2015)
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