La finalité de ce processus reste "l'amorce d'un véritable essor dans tous les domaines", a expliqué M. Laghdaf, chef de la délégation de la majorité au dialogue, dans une rencontre avec des médias locaux.
La réalisation d'un tel objectif requiert l'installation "d'un système politique participatif à même de renforcer la cohésion sociale et l'unité nationale, ainsi que de consacrer l'alternance pacifique", a considéré l'ancien Premier ministre mauritanien.
Les séances préliminaires du dialogue débuteront le 7 septembre courant et se poursuivront 2 à 3 semaines, a-t-il annoncé, assurant que la majorité s'emploie à lever les obstacles qui se dressent devant le succès du dialogue, avec la participation de toutes les couleurs politiques.
"Nous avons retenu ce timing pour qu'il coïncide avec la fin de la première année du deuxième mandat du président de la République (Mohamed Ould Abdelaziz), de manière à disposer du temps suffisant pour la mise en œuvre des résultats du dialogue durant les quatre années restantes du mandat", a-t-il justifié.
Des partis de l'opposition radicale, regroupés au sein du Forum national pour la démocratie et l'unité, avaient annoncé le boycottage du dialogue prévu, au moment où la coalition "Convention pour l'alternance pacifique" a demandé son report pour rapprocher et garantir la participation la plus large possible.
Source : Atlas Info via Africatime
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