Pacification : voici le texte de la fatwa de Ould Cheikh Sidiya qui justifie de collaborer avec les français…

Il faut dire les choses comme elles sont en restant fidèle à la vérité historique sans s’insulter les uns et les autres comme c’est malheureusement parti notamment avec la sortie de l’avocat du diable dirait le colonel Ould Beibacar,

ingénieur du nord qui ne sait apparemment pas ferrailler noblement puisqu’il insulte tout le Trarza jusqu’à justifier le nom Oumtounsi pour l’aéroport en souvenir des combattants du nord car l’aéroport a reçu financement de la Snim oubliant au passage les 450 hectares pris au cœur de Nouakchott en échange de ce marché s’il fallait ferrailler à base du droit des terres et des ressources des uns et des autres comme au bon vieux temps de la zizanie.

Reste que c’est un fait que les grands marabouts du Trarza ont facilité la pénétration française pour les raisons que voici et sans lesquelles il n’y aurait certainement eu ni pacification ni même Mauritanie. Pour ne citer que les maures ils seraient certainement restés divisés fidèlement au portrait qu’en fait le gouverneur William Ponty le 31 octobre 1907 s’adressant au Commissaire du Gouvernement général en Mauritanie, le lieutenant-colonel Gouraud, qui prend alors ses fonctions, cité par le pape de l’anthropologie  mauritaniste, Pierre Bonte 
 
« Guerrières ou maraboutiques, les tribus maures vivent de la même vie nomade et ont toujours manifesté une égale horreur pour la vie sédentaire des agriculteurs ou des commerçants envers lesquels elles manifestent le plus profond dédain. Cette vie errante et contemplative a déterminé les caractères généraux de leur mentalité, caractères plus accusés chez les guerriers que chez les marabouts, dont le zèle religieux sait souvent s’allier avec une conception très nette des intérêts purement matériels. Ennemi du travail, le Maure cherche volontiers les ressources nécessaires à la satisfaction de ses besoins dans le vol et le pillage des populations sédentaires. La fourberie, le mensonge, la versatilité ne peuvent être dans ces conditions que ses moindres défauts; en outre son existence nomade a développé jusqu’à l’excès les sentiments d’individualisme qui sont le propre des berbères et qui se manifestent par l’amour de l’indépendance absolue. La haine de l’infidèle, née d’un fanatisme religieux savamment entretenu par les confréries, est le seul lien qui puisse, dans quelques rares circonstances, unir pour un instant les divers éléments de cette race qui ont toujours vécu en réalité dans un état de perpétuelle méfiance et d’hostilité. »
 
 

Vlane A.O.S.A.

 

Source : Chez Vlane (Le 7 août 2015)

 

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