Le guide religieux évoque même la formation d’une amicale sénégalo-mauritanienne regroupant les habitants de Saint-Louis et de Rosso.
Le prétexte de cette amicale sénégalo-mauritanienne, les peuples du fleuve se connaissent et vivent en parfaite harmonie sur les deux rives du fleuve Sénégal. Selon Cheikh Sid El Khaïr Aïdara, porte-parole du Khalife général des Khadres, il est souhaité une meilleure prise en compte du pèlerinage de Nimzatt, notamment au ministère des Affaires étrangères, mais aussi au ministère de l’Intérieur qui est aussi sollicité pour prêter main forte à l’organisation du pèlerinage de Nimzatt. « Il faut une participation bien sûr de près de 60 à 80% du ministère des Affaires étrangères. Il a été présent, mais nous voulons plus », a insisté le fils porte-parole du Khalife général des Khadres.
Cheikh Sid El Khaïr Aïdara sollicite également la suppression de la carte de séjour entre la Mauritanie et le Sénégal, mais aussi la renégociation pour changer les textes sur la pêche en faveur des populations qui partagent une vie commune le long du fleuve.
Le renforcement des relations bilatérales s’avère nécessaire au plus haut niveau, selon le porte-parole du Khalife général des khadres qui demande de réduire les « souffrances » des populations riveraines du fleuve qui attendent toujours de meilleures conditions de vie et de développement.
Le gouvernement du Sénégal, rappelle Cheikh Sid El Khaïr Aïdara, a remis 50 tonnes de riz pour l’organisation du pèlerinage de Nimzatt. Mais ce riz, pour des raisons techniques, n’a pu quitter le territoire sénégalais. Cheikh Sid El Khaïr Aïdara confirme qu’il y a des avancées chaque année pour le pèlerinage à Nimzatt. Et de ce fait, le porte-parole du Khalife général des khadres salue le les efforts consentis, sans relâche, par le gouvernement sénégalais dans l’amélioration d’un bon séjour des disciples en terre mauritanienne.
Le guide religieux n’oublie pas toutefois les autorités des deux côtés pour leur implication dans l’organisation du passage des talibés à la frontière. « Cela a beaucoup changé, on est très satisfait de ces avancées. Nous remercions toutes les parties, l’ambassadeur du Sénégal et ses collaborateurs, mais aussi le gouvernement mauritanien pour sa participation énorme », a dit le fils du Khalife général des Khadres. Cette fois-ci, constate t-il, il n’y a pas eu de taxes à Rosso, pas de frais supplémentaires, pas de devises recherchées auprès des voyageurs, pas de conditions requises pour un fidèle religieux.
Cheikh Malick COLY (Envoyé spécial )
Source : Ndarinfo
Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source : www.kassataya.com