LES ECOLES MISES AUX ENCHERES, NOS POLITIQUES, « PARLER-MENTEURS », POUR NE PAS DIRE PARLEMENTAIRES, TOUS CHAOS DEBOUT PAR LE GENERAL ET NE PIPENT PAS UN SEUL MOT

Quel contraste, quelle contradiction et quelle honte de voir un pays sous développé comme la Mauritanie ou l'analphabétisme est l'un des fléaux le plus récurrent, pays  ou l'éducation nationale se porte très mal dans l'insouciance des pouvoirs successifs souvent complices  d'une politique d'enseignement plutôt idéologique que responsable ou  rentable  au bénéfice du  bien être socio-économique et culturel  du pays.

On constate malheureusement  lors d'un conseil des Ministres en Mauritanie  au début du mois de  Juillet 2015 , et le symbole est très fort sans que cela ne  heurte les responsables politiques de ce pays, les « parler menteurs » et l'ensemble de la société civile pour décrier cette folie, de vouloir gracieusement   brader nos écoles à des proches du général Abdel Aziz sous quel prétexte inventé encore au vu et au su  de tous, nous  laissant passer subtilement , de telles imbécilités au moment où partout dans le monde  sont classées patrimoines culturels ou mondiaux  de telles vielles enceintes pour se souvenir et servir de tremplin et d'exemples à des générations futures. Il serait suicidaire dans ce pays de laisser passer  un tel bradage, un saccage systématique des biens et deniers publics  allant des terres de paisibles populations du sud aux écoles qui sont toutes nos histoires  et l'avenir de nos enfants sans que l'on ne  se mobilise pour dire non. Hier c'était Tiambène et Darel Barka, nous n'avons vu que Ba Alassane Hamady dit Balas du parti Arc en ciel, aujourd'hui, c'est nos écoles et qu'attendons-nous ?Mon optimisme pour l'avenir mon pays s'estompe progressivement, aidez moi à surmonter ce mal vivre.

Avec  ce silence assourdissant  et ce manque de coordination et de concertation sérieuse entre  nos responsables politiques, les « parler-menteurs » et la société civile nous nous dirigeons vers  des moments assez difficiles pour notre pays et attendons-nous au bradage des anciens dispensaires, des anciens palais de justices, des anciennes prisons et autres ….pour simplement faire plaisir à des proches avec des appels d'offres qui n'ont de nom que l'appel.

A voir et à lire le résultat du baccalauréat, imaginons autre chose, car l'avenir de ce pays appartient à la jeunesse et pourquoi accepter la compromission de l'avenir de celui ci ,pendant que les écoles sont mises en enchères. Mauritaniens et Mauritaniennes levons nous, nos autorités sont désormais atteintes d'une cécité  intellectuelle ou de la maladie d'Alzheimer. Les écoles ne sont ni hratin, ni Arabe, ni Ouolof ,ni  soninké, ni Peulh, c'est à toute la Mauritanie, alors un élan s'impose pour dire au Général Ould  Abdel  Aziz  de nous laisser notre pays. L'homme partira un jour et la Mauritanie restera toujours ,donc autant nous laisser nos écoles, nos mosquées, nos dispensaires, nos palais si vous êtes incapables d'en créer car vos promesses  ressemblent à du vent. Wa Salam

Sidi Ould Baye

Nouakchott  le 15 Juillet 2015

Patriote incontestable

 

 

(Reçu à Kassataya le 15 juillet 2015)
 
 

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