Kassataya – (Paris) – Le président ivoirien Alassane Ouatara a de la chance.
Si l'on en croit la dernière livraison de La lettre du continent (numéro 709 du 1 et juillet 2015), l'interview que le président ivoirien a accordé aux journalistes Anna Sylvestre (France 24), Valéry Bony (BBC), Venance Konan (Fraternité Matin) et David Giuédan Mobio (RTI) a enregistré un incident.
Harcelé par des questions sur la limitation des mandats présidentiels et sur les libertés, Alassane Dramane Ouattara aurait fait interrompre la séance avant de le faire reprendre.
Un incident qui rappelle celui du président mauritanien qui faisait interrompre une émission en direct le 27 mars 2015 suite à des échanges avec un journaliste mauritanien, (Ahmed Ould Wadia d'Essirage, licencié depuis par son employeur).
Mais contrairement au cas mauritanien, l'interview de ADO était en différé. L'incident aurait été coupé au montage dans l'espoir que le téléspectateur n'en sache rien. C'était compter sans les fuites, la démocratisation de l'information et les lanceurs d'alerte.
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