Sahel : Aqmi « a perdu sa liberté de circulation », selon l’armée française

Au Sahel, l'organisation Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) "a perdu sa liberté de circulation", a affirmé jeudi le chef d'état-major de l'armée de Terre française, le général Jean-Pierre Bosser, après la mort récente de deux chefs jihadistes tués par les forces spéciales françaises.

 

"Aqmi est durablement affaibli et a perdu sa liberté de circulation", a-t-il assuré sur la radio privée Europe 1.

"Dans la bande sahélo-saharienne, nous avons marqué beaucoup de points et nous en marquons encore. Aujourd'hui, avec tous les renseignements que nous avons acquis, nous sommes en mesure de poursuivre cette action de neutralisation", a précisé le général Bosser. "Ce sont des actions militaires assez remarquables qui visent à combiner des forces spéciales, du renseignement obtenu par des drones, des hélicoptères avec de longues distances", a-t-il ajouté.

Il y a une semaine, le gouvernement français avait annoncé la mort dans le nord du Mali de deux des principaux chefs jihadistes au Sahel, dont l'un avait revendiqué l'assassinat de journalistes français de la radio RFI en 2013. Amada Ag Hama alias "Abdelkrim le Touareg" et Ibrahim Ag Inawalen dit "Bana" ont été tués avec deux autres jihadistes par les forces spéciales, selon la même source.

Ils figuraient parmi les principaux chefs d'Aqmi et d'Ansar Dine, deux groupes responsables "de nombreuses attaques terroristes contre les forces internationales, ainsi que d'exactions répétées à l'encontre des populations maliennes", selon le gouvernement français.

Depuis l'été 2014, la force française Barkhane (3.000 hommes), présente dans cinq pays (Mauritanie, Mali, Niger, Tchad, Burkina Faso), mène des opérations de reconnaissance, de contrôle de zone et de recherche de caches d'armes et de combattants sur toute la bande sahélo-saharienne.

En 2014, l'opération Barkhane, qui résulte d'une fusion de deux missions qui étaient menées depuis longtemps au Tchad et au Mali, aura représenté un coût de 518 millions d'euros, selon un récent rapport de la Cour des comptes française, organisme de contrôle des dépenses publiques.

Le Sahel est l'une des zones les plus pauvres au monde. Ses 137 millions d'habitants y vivent avec des indices de développement parmi les plus bas.

 

Source : AFP via Africatime

 

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