Que faire du général Ghazouani ? En coulisse, l’heure de vérité a sonné…

Tous ceux qui pensent que le pouvoir sait déjà ce qu’il fera pour que le régime ne change pas quel qu’en soit la tête, oublient ce qu’Aziz a prouvé dans sa façon d’agir. Changer la constitution ou pas pour qu’Aziz reste, le pouvoir n’en sait rien pour l’instant.

 

Tout le monde navigue à vue dans un jeu complexe où tout restera possible jusqu’au dernier. Le pouvoir prépare l’opinion, continue à jouer avec les guignols de l’opposition radicale, cupide ou cupad. Le moment venu peut-être 6 mois avant le jour J, il y aura un coup de théâtre, c’est tout.

Le coup de théâtre viendra annonçant le contraire de ce qui aura été préparé dans les esprits jusque-là en chauffant les esprits de l’opposition pour encore les prendre à contre-pied car quoi qu’il arrive le régime restera le même avec Aziz à sa tête ou pas ; c’est la grande mutation opérée par Aziz et quelques proches : un parcellement complexe des forces de sécurité qui rend impossible un coup d’état classique comme une révolution de palais surtout avec en face le Basep.

Le seul enjeu de tout le cinéma que nous allons vivre jusqu’à l’élection présidentielle, c’est de savoir comment le régime va mettre un vernis démocratique sur tout cela car Aziz, depuis qu’il a pris le pouvoir, joue au démocrate en jouant avec les leviers de la démocratie réduite à sa plus stérile expression : le populisme facile avec en face une majorité ignorante plongée dans une formidable machine d’intoxication massive qui ne distille pas que des mensonges mais paralyse l’esprit par le blabla quotidien qui rend aveugle toute volonté de se sacrifier par manque de leader crédible. 

Tout ce qu’Aziz fait politiquement et économiquement, il le fait en essayant au maximum d’avoir la légalité de son côté même si la légalité ne signifie rien quand on ne risque rien à la piétiner à l’occasion. Ainsi pour ne citer qu’elle, la convention chinoise criminelle a été votée par l’assemblée nationale où le pouvoir à son Basep civil capable de voter tout et n’importe quoi parfaitement légalement.

Ainsi rien n’empêche légalement le pouvoir de changer la constitution par le parlement réuni en congrès ou mieux par un référendum, ce qui clouerait le bec aux tenants de la chétive volonté du peuple souverain. Cette option est la roue de secours si l’autre projet, plus complexe, plus risqué mais plus efficace de tenir le pouvoir plus longtemps venait à échouer.

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Vlane A.O.S.A.

 

Source : Chez Vlane (Le 18 mai 2015)

 

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