Cette semaine, plus de 677 femmes ont été libérées.
Dans une annonce officielle sur les médias sociaux, tôt samedi, la défense nigériane indique que 234 femmes et enfants ont été sauvées par les accès de Kawuri et Konduga à la forêt de Sambisa.
L’armée a déployé des troupes terrestres dans la forêt après des semaines de frappes aériennes sur la région.
La descente dans la forêt se poursuit « sur plusieurs fronts », mais la priorité est de sauver les otages et détruire les camps terroristes, a précisé le général Chris Olukolade.
La forêt de Sambisa est le dernier bastion des militants islamistes de Boko Haram. Le président Goodluck Jonathan, dont le mandat se termine ce mois-ci, s’est engagé jeudi à libérer complètement le Nigeria de ses bastions terroristes.
Certaines des femmes enlevées, utilisées comme bouclier humain armé par Boko Haram, ont tiré sur les soldats et ont été tuées.
La plupart des femmes secourues sont traumatisées, a indiqué un porte-parole militaire, le colonel Sani Usman. L’armée a envoyé des équipes médicales et de renseignement pour évaluer les femmes et les filles et pour les identifier. Certaines d’entre elles sont enceintes, selon le porte-parole d’un groupe d’autodéfense.
On ignore toujours si les écolières kidnappées l’an dernier dans une école de Chibok font partie du groupe.
Un conseiller qui a aidé à réhabiliter d’autres anciennes prisonnières de Boko Haram a affirmé que certaines avaient adopté l’idéologie du groupe après des mois de captivité et de mariage forcé. Il n’est pas possible de savoir si certaines ont joint volontairement les rangs du groupe ou si elles font partie de la famille de certains membres.
Michelle Faul
Source : LaPressa.ca (Canada)
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