Le Diambar du Sénégal, fierté africaine Par Mohamed Hanefi [PHOTOS]

A l'hôtel regency de Koweït-city, le 6 avril, les fils du Sénégal, j'allais dire les fils du continent africain, fêtent l'indépendance du Sénégal, décalée de deux jour pour préparatifs..

 

Pendant des années à chaque fois que je fus invité avec mon épouse pour commémorer cette heureux événement, je n'ai pu m'empêcher d'admirer cet ambassadeur, doyen du corps diplomatique, qui me donne année après année l'impression et la confiance, que parmi les fils de notre continent, il y en a de nobles et de profondément valeureux. Un homme duquel son pays peut être fier, de même que de son épouse d'ailleurs.

Je ne peux oublier le jour ou désemparés, parce que l'une de nos compatriotes, les plus patriote est morte ici au Koweït. Ce jour là, son excellence Abdou Alahad Mbacké, me dit la "Khatma" se fera chez moi. Il ne peut en être autrement. Je vous parle de Ould Cheikh Ahmedou Bamba. Cette vertu lui a été léguée par son père, son grand père et ses arrières grands pères.
 

Ce jour là je ne peux oublier son excellence, sa noble épouse et une trentaine de sénégalais, chacun son livre dans la main, "faire le tour du coran" plus de cinq fois pour l'âme de Bintou.

Nous étions seulement quatre mauritaniens avec eux. Le grand doyen Mohamed ould Jeylani, son épouse, moi-même et la mère de mes enfants.
 

Il sacrifia des moutons et des nourritures de toutes sortes, sans nous laisser sortir le moindre dinar.
Une foi ferme et non ostentatoire dans la loi positive de la fraternité active, de la double relation de religion-proximité.

J'eu grande peine à établir une frontière quelconque entre nous et ce pays, beaucoup plus proche que frère.
Il est vrai que j'ai grandi à Mbour, au Sénégal, mais c'est au Koweït que j'ai senti la solidité des rapports qui lient les deux peuples.

Dans cette grande salle de cet hôtel gigantesque, je rencontrai tout le monde. D'anciens étudiants que j'avais enseignés quelques années auparavant, devenus depuis, professeurs, docteurs, officiers, diplomates. Ils sont de toutes les nationalités africaines et asiatiques. Des mines réjouies et souriantes, qui se distribuent les accolades, comme dans une famille, après une longue absence.

Dr. Moussa Wonko du Benin, mon ancien étudiant à l'institut de Qortuba. Professeur Abd Al Jabar Ahmed du Niger, professeur Hamadi Sid Moctar, nigérien, originaire de la tribu de Kounta, son frère Sid Amar Sid El Moctar, administrateur général, et…et…toute l'Afrique était là.

Mon épouse "dénicha" une nigérienne, d'origine mauritanienne.
Ce qui déclencha un torrent de propos hassanya au milieu de la fête.
 Elles furent les deux visages des bédanes dans cette grande rencontre.

 Tous se rencontrent ici dans une atmosphère de fraternité, qui veut peut être, exprimer, plus que toute autre tentative inutile, le fruit mur et purifié de la diplomatie à bon escient et le rapprochement entre les hommes.
Ould Ahmedou Bamba, l'image de la modestie et de la disponibilité, a, à l'image de la grandeur, de la générosité et de la bonne foi de ses ancêtres, gardé scrupuleusement le pacte africain avec la vertu et la fraternité globale qui n'oublie personne.

A l'institut de Qortoba, ou je sers, je sais qu'il s'occupe du moindre petit problème, du plus petit étudiant. Il accompagne tous nos étudiants dans leur succès comme dans leurs petites peines quotidiennes. C'est ainsi que doit être un ambassadeur; et c'est ainsi qu'un grand homme conserve la tradition.

 Un vrai pilier de la case africaine. Un musulman qui s'acquitte de cette mission sacrée de laquelle Allah l'a investi dans ces terres lointaines.

Un représentant de son pays, qui distille la sécurité et la tranquillité dans les cœurs de ses concitoyens et dans ceux de ses frères dans l'africanité.

S'il ne peut pas satisfaire toutes les communautés africaines, il n'a laissé l'amertume dans le cœur de personne.
Qu'Allah, le miséricordieux, le tout miséricordieux accorde une longue vie, une très longue vie, pleine de bonheur de santé et de prospérité à son excellence Abdou Alahad Mbacké, doyen du corps diplomatique au Koweït, ambassadeur du Sénégal, j'allais dire "signou gaall"; car tous, nous en profitons.

Longue vie au petit fils de Ould Ahmedou Bamba, comme nous disons en Mauritanie, l'ambassadeur de l'Afrique et des africains, ainsi qu'à sa noble épouse. Une grandeur pour notre renom, une fierté pour notre continent et une fenêtre pour l'humanité.

 

Mohamed Hanefi

Koweït

 

(Reçu à Kassataya le 7 avril 2015)

 

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