Face à ce cirque de négociation à Nouadhibou, le doute est-il encore permis sur l’insincérité de ce pouvoir à dialoguer?

Nous avons comme impression que ce pouvoir confond de la gestion politique et sociale du pays à un jeu de hasard: du poker.
 

 

Nous avons comme impression que la question que ce pouvoir semble se poser à chaque fois qu'il fait face à une situation sociale ou politique dans le pays, c'est: non pas, comment faire pour trouver une solution pour le bien du pays?  Mais quelle stratégie à adopter pour " faire rouler dans la farine". Le pire, c'est qu'il n'arrive pas à tirer de leçons de l'échec  de cette stratégie absurde malgré une crise persistante dans le pays depuis 2008.

Pour ce pouvoir donc, La gestion politique et sociale du pays semblent se résumer pour lui à poser des pièges, à chercher à tromper son adversaire ou son protagoniste, à le flouer. Donc toute chose contraire à l'étique, à nos traditions et à notre religion.

Dans quel pays du monde, un pouvoir qui a un minimum de légitimité, qui a à cœur l'intérêt du pays, qui respecte son peuple et se respecte, peut-il  jouer à violer, presque toujours et quasi-systématiquement sa parole donnée et ses engagements pris ou signés.

Est-il concevable pour un esprit normal, avec un minimum de bon sens,  d'accepter,  qu'un gouvernement ou surtout un président de la république  nomme et mandate un négociateur et que ce dernier soit dans l'incapacité de pouvoir signé  un accord que lui même a négocié  durant plusieurs jours?

Est-il compréhensible, qu'un président de la république nomme un négociateur pour résoudre un conflit social de surcroit dans une société d'Etat, et que l'ADG de celle-ci fasse comprendre à qui veut l'entendre, qu'il n'est nullement  concerné par les résultats de ces négociations? Dans quel pays sommes-nous?

S'agit-il une attitude concertée entre le président et l'ADG de la SNIM? Ou bien s'agit-il d'une défiance?
Quoi qu'il en soit, tout cela dénote de l'amateurisme et la gouvernance chaotique dans lesquels le pays est soumis depuis environ huit ans.

Il est urgent que le pouvoir prenne conscience des dangers qui assaillent de partout  le pays- de l'intérieur comme de l'extérieur- il est de sa responsabilité d'en mesurer la gravité avant qu'il ne soit  tard. Qu'Allah protège la Mauritanie contre tous ces ennemis intérieurs et extérieurs.

Marega Baba

France
 

 

(Reçu à Kassataya le 19 mars 2015)

 

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