Nouakchott n'existerait pas telle qu'on la connaît sans un Jean Sahuc par exemple, ou encore, les ravitaillements n'auraient pas été aussi aisés à une époque, en Mauritanie, sans un Georges Nassour… Portraits de ces mauritaniens venus de France, de Liban, du Cameroun, d'Angleterre, du Portugal ou d'ailleurs, et qui ont fait leur ce pays, y greffant tout leur être et leur accomplissement.
Jean Sahuc, ingénieur architecte de Nouakchott
Arrivé le 9 mai 1954 en Mauritanie, Jean Sahuc est l'architecte du coeur administratif et résidentiel de Nouakchott. Il a fait Nouakchott, et l'a vu évoluer, contre vents et marées, et "scléroser aujourd'hui". Il pose d'abord ses bagages à Saint-Louis, mais c'est bien dans les dunes qu'il passe le plus clair de son temps. "J'étais envoyé au titre de la France d'Outre-mer, pour préparer une étude d'un chemin de fer entre Zouérate et Nouadhibou, entre Port-Etienne et Port-Goro disait-on à l'époque. J'étais un jeune ingénieur, célibataire, idéaliste, je me suis très naturellement porté volontaire auprès de la fonction publique française" raconte l'ingénieur, confortablement installé dans un canapé de leur maison, sise au Ksar, tout près de l'aéroport national de Nouakchott.
"On n'avait pas beaucoup de temps à l'époque; tout le monde travaillait entre 12 et 15h par jour. C'était difficile et il n'y avais pas beaucoup de monde pour traiter tous les problèmes qui se présentaient dans la construction de Nouakchott, donc on a fait ce qu'on a pu. C'est à cette époque qu'on a monté le racing club. J'y jouais au tennis" dit-il.
Mamoudou Lamine Kane
Source : Mozaïkrim
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