Bien sûr que nous condamnons avec la plus grande énergie le terrorisme sous toutes ses formes et particulièrement les agressions odieuses perpétrées à l’encontre de citoyens innocents : français, irakiens, américains, syriens, nigérians, camerounais, afghans, maliens, britanniques mais également mauritaniens… Tous ceux nombreux, à travers le monde dont la vie et les rêves ont été anéantis par cette folie meurtrière.
Cependant nous faillirions à nos obligations morales et au devoir de vérité si nous ne disions pas à nos amis ces quelques vérités primaires :
S’entêter à volontairement présenter la caricature du Prophète Mohamed (psl) comme symbolisant l’obscurantisme et la terreur est la résultante d’une mauvaise foi menée à dessein contre toute la communauté musulmane sur cette terre. Cette haine du musulman qui pousse un certain occident à un racisme à visage ouvert est dangereuse à plus d’un titre. Néanmoins je reste persuadé que dans leur grande sagesse tirée de l’Islam et des enseignements du Prophète (psl), la communauté Islamique saura ignorer ces agissements mesquins et sans incidence aucune sur cette grande et noble UMMA que rien ne saura détourner de sa vocation de recherche constante de paix et de communion des civilisations.
Peut-on au nom d’une certaine « liberté » porter atteinte aux valeurs les plus chères, aux symboles millénaires sacrés du quart de l’humanité et quand de surcroit cette atteinte injurieuse et gratuite n’a pour objet que de blesser et d’humilier ?
Peut-on au nom de cette « liberté » franchir les limites qui empiètent sur la liberté de cette autre personne, notamment celle de prier et de croire en un Dieu immatériel unique et en son Prophète à l’image inviolable (psl) ?
Le concept de « liberté » compris et posé de cette manière peut mener à sa propre négation, la liberté de se livrer à tous les interdits au sens tout aussi moral que juridique ; la « liberté » de mentir, de voler, de piétiner et de cracher sur les valeurs morales et religieuses de l’autre. Poussée à l’extrême, votre conception de la liberté pourrait dans son absurdité vous amener à vous octroyer la liberté d’attenter à la vie d’autrui, sait-on jamais.
Cette campagne s’appelle la liberté de refuser aux autres d’être libres par le fait de donner à la votre une extension illimitée au point de marcher sur celle des autres.
Bien évidemment, cette « liberté-là » qui annihile celle des autres et qui finit par engendrer sa négation propre, est inconcevable parce qu’absurde.
Par BABY Houssein
(Reçu à Kassataya le 14 janvier 2015)
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