Ils protestent ainsi contre l’administration du marché aux poissons de Nouakchott situé sur la plage et qui interdit la réparation sur place des pirogues de pêche endommagées au cours de leurs activités.
Un manifestant du nom d’Omar Diallo « fustige l’attitude d’une administration peu soucieuse de l’intérêt des pêcheurs, qui interdit la réparation de nos embarcations sur place, alors qu’un déplacement sur un autre lieu équivaut à la conduite de notre outil travail vers la casse, car éliminant toute possibilité de remise en état du fait de la fragilité de la matière de base de laquelle nos bateaux sont fabriqués ».
Les pêcheurs de Nouakchott réprouvent également « les amendes de 50.000 ouguiyas (environ 125 euros) qui frappent les individus surpris pendant qu’ils réparent leurs embarcations sur les lieux de débarquement.
Ils exigent la fin de toutes ces pratiques « qui perturbent » les activités de pêche sur la plage de Nouakchott depuis cinq jours.
Source : Pana (Le 13 janvier 2015) via AfriqueJet
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