Le pouvoir mauritanien estime-t-il que le carnage à Charlie Hebdo relève de la charia ?

Voilà bien une affaire dont le gouvernement mauritanien se serait bien passé à l’heure où le jeune forgeron est condamné à mort pour apostasie car, selon la présidente de la commission nationale des droits de l’homme ses écrits seraient « d'une violence inénarrable tenus à l'encontre du Prophète Mohamed (PSL), Prophète de l'Islam, religion de l'Etat et du peuple mauritaniens.

Blasphématoires, vexatoires et provocateurs, ces écrits hérétiques ont été  confirmés par leur auteur qui a persisté dans sa diatribe contre l'islam et son Prophète. ».

Voilà que Charlie Hebdo qui avait repris les caricatures danoises qui malmenaient, le mot est faible, l’image du prophète PSL dans la tradition de la maison avec cet esprit qui consiste à rire de tout surtout de la religion, voilà que Charlie hebdo subit une attaque meurtrière décimant la rédaction du canard en emportant ces plus grands dessinateurs ainsi que d’autres soit 12 personnes pour l’instant vu que d’autres sont encore entre la vie et la mort.

Si la Mauritanie condamne officiellement cet acte de terrorisme via ses médias d’état alors selon les islamistes qui font désormais la loi en Mauritanie, le pouvoir peut être accusé de condamner ceux qui ont « vengé le prophète Mohamed » selon les termes des assaillants et si la Mauritanie ne condamne pas officiellement haut et fort cette attaque contre la France, son alliée dans la guerre contre le terrorisme, alors le pouvoir montrera le visage soit d’un faible craignant la réaction des islamistes en Mauritanie soit celui d’un sympathisant des islamistes dans la façon de mener le Jihad jusqu’au cœur de Charlie Hebdo pour les châtier.

 

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