Seulement depuis quelques jours, la jeune femme est l’objet d’une persécution de la part des policiers qui l’ont obligé à fermer son restaurant sans une raison apparente. « C’est injuste », dénonce une jeune femme habituée à commander au restaurant qui est venue avec des nombreux riverains soutenir la jeune sénégalaise qui ne comprenait pas ce qui lui est arrivée : « Je ne comprends vraiment pas ce qui m’arrive », dit-elle aux bords des larmes. Il faut dire que les policiers commandés par un inspecteur de la compagnie de Bagdad n’ont pas lésiné sur les moyens pour casser son commerce. Dans un premier temps, selon les témoignages sur place, l’inspecteur a porté des accusations graves contre la jeune femme en arguant qu’elle vendait du riz avec du poisson avariée mettant ainsi en danger la vie de ses clients. « Il était venu dans la journée pour prendre 8 plats de riz de poisson pour sa Campanie et il est revenu dans la soirée pour exhiber un poisson pourri de vers qu’il aurait trouvé dans l’un des plats ». Quant on sait qu’avec le feu les vers se consument on peur comprendre aisément la désarroi de la jeune femme qui a déjà saisi les autorités consulaires de son pays et compte porter plainte.
Selon elle, il s’agit en réalité d’une volonté délibérée de lui nuire parce que le policier en question lui doit de l’argent qu’elle était venue réclamer : « Je suis venue lui demander des arrières qui atteignent 300 000 ouguiyas qu’il a refusé de payer. Pourtant tout le monde sait que je livre depuis plusieurs mois mes repas à la compagnie », ajoute-elle. Selon elle, le policier en question a même inclut d’autres policiers d’un autre commissariat de la moughataa pour lui porter préjudice : « Ce sont ces derniers qui sont venus fermer le restaurant suite à une plainte qu’aurait déposé leur collègue ». Selon elle, les policiers sont aussi de mèche avec un concurrent direct qui depuis très longtemps essaie de la faire partir du quartier.
En règle vis-vis à de l’immigration et mariée à un mauritanien N’Deye Fatou entend recouvrir ses droits et rouvrir son restaurant qui de l’avis général des riverains a toujours été exemplaire dans ses prestations. Pour cela, elle compte user de toutes les voies légales pour dénoncer les pratiques dont elle est l’objet depuis quelques jours comptant sur la justice mauritanienne : « Je suis une pauvre femme qui travaille pour gagner sa vie honnêtement et je sais que la justice me donnera raison », conclut-elle, ajoutant que tout son matériel a été confisqué par les policiers.
Affaire à suivre…
Source : ANI
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