Même notre ministère de l’intérieur reconnaît que l’Etat mauritanien est un héritage colonial…

Si l'ex-député révisionniste Bedredine, qui s’attaque à Moctar Ould Daddah, se dit fier d’être mauritanien, il faut bien qu’il remercie la maison-mère à savoir la France et s’il ne supporte pas cet héritage colonial selon l’expression d’éminents professeurs mauritaniens et étrangers, il peut toujours faire sa valise et se diriger vers l’état arabe le plus proche.

 

Le problème, c’est qu’étant mauritanien, aucun pays arabe de souche, c’est-à-dire du Machrek, ne le laissera entrer sans visa… Pas un ! Inutile d’ailleurs d’aller plus loin pour se voir la porte fermée au nez de l’arabité errante car même chez les maghrébins, seuls deux pays le laisseraient entrer sans visa : la Tunisie et l’Algérie mais attention avant qu’il s’en prenne aux racines berbères chez eux dans le Maghreb, il faut bien, surtout en Algérie, qu’il fasse attention, sinon il ne lui restera plus qu’à prendre une chaloupe pour demander l’asile à Lampedusa ou fuir chez les africains noirs. 

Il découvrirait alors que contrairement à ses frères du monde arabe, seuls les africains noirs de la CEDEAO le laisseraient entrer sans visa. Dira-t-il merci ? Rien n’est moins sûr car le connaissant, il est capable d’estimer, comme il l’a dit sèchement au hartani ex-président de notre assemblée nationale, Messoud ould Boulkheir : « un esclave se trompe sur tout sauf sur son maître ».

Monsieur Bedredine fait partie de ces intellectuels mauritaniens 1.0 dont les sorties ont toujours contribué à fatiguer les mauritaniens, les diviser, les humilier. Lui et une belle brochette de sa génération devraient passer devant les tribunaux de la jeunesse pour le bilan de leurs activités politiques qui n’ont fait que diviser les mauritaniens et les monter les uns contre les uns à force de se croire autorisé à distribuer les bons et mauvais points même aux morts auxquels la sienne de mémoire n’arrivera jamais aux chevilles jusqu’à les insulter en les traitant de non-patriotes.

En parlant d’Etat, de Nation et de Patrie, nous invitions monsieur Bedredine à lire « le livre blanc de la décentralisation » financé par l’ambassade espagnole et cautionné par notre ministère de l’intérieur et de la décentralisation. Etude réalisée par de grands professeurs mauritaniens et étrangers beïdanes et négro-mauritaniens.  C’est le journaliste Ahmed Aly Jiddou qui nous rappelle l’existence de cette étude datant de 2009 dans son dernier article : « Parler de décentralisation ne constitue pas une hérésie ».

Extrait « A peine la proposition d’autonomie des Forces de Libérations des Africains de Mauritanie(FLAM) présentée, lors du dernier congrès de ce mouvement tenue le 29 août à Nouakchott, qu’une partie de la classe politique, particulièrement celle proche du pouvoir, est vent debout pour dénoncer un séparatisme rampant.

Ould Maham promet de combattre « les extrémistes et les promoteurs de la division ». Le président du Ravah est allé encore plus loin en appelant les autorités du pays à « frapper d’une main de fer sur tout groupe ou individu à tendance raciste ou séparatiste ».

 

Lire la suite

 

Vlane A.O.S.A.

 

Source : Chez Vlane (Le 6 décembre 2014)

 

Les opinions exprimées dans cette rubrique n'engagent que leurs auteurs. Elles ne reflètent en aucune manière la position de www.kassataya.com 

 

Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source : www.kassataya.com

 

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page