Bon débarras : notre lamentable presse papier se meurt…

Encore une fois, la presse papier annonce qu’elle se meurt et qu’elle va bientôt mettre la clé sous la porte. A qui s’adresse ce requiem ? 
 

Certainement aux chancelleries occidentales sinon à qui d’autre ? L’Etat a mis en place un fonds de 200 millions pour les peshmergas. Aide qui n’a servi qu’à la propagande pour dire qu’il y a en Mauritanie une pléthore de journaux et de sites mais en vérité, l’état a aussi fait tout ce qu’il fallait pour sponsoriser une majorité de journaleux et autres incapables de sorte à discréditer toute la profession à base de slogan comme « la presse manque de formation, de déontologie » etc.

Quand on voit tous les sites d’info et autres blogs qui travaillent depuis bientôt 10 ans quasiment pour rien par passion d’informer et de participer, on ne peut qu’être choqué par les larmes  de crocodiles de cette presse papier dont chaque baron est un riche propriétaire qui roule en 4X4 dernier ou avant-dernier cri dont une seule roue peut nourrir le journal pendant un an !

 

De qui se moque-t-on ? Si la presse papier se meurt, c’est qu’elle est nulle tout simplement et si elle est nulle c’est à cause de deux choses : la première c’est qu’en Mauritanie nous n’avons pas besoin de journalistes pantouflards qui se contentent de donner une info car cette info ne sert jamais à rien vu qu’elle arrive dans les oreilles de la classe moyenne divisée, tétanisée par la peur d’agir, tenue par la survie en milieu hostile sans parler de l’élite à laquelle cette presse n’apprend jamais rien. Ainsi nous avons plus besoin de journalistes engagés et d’activistes que de journalistes passifs.

 

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Vlane A.O.S.A.

 

Source : Chez Vlane (Le 2 décembre 2014)

 

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