Deloitte appuie cette prévision en expliquant que la croissance dans la région devrait progresser de près de 50% atteignant 3,7 trillions $ en 2019 stimulée par une forte progression de la classe moyenne et, par conséquent, une demande plus forte des ménages en produits de biens de consommation de qualité. Ainsi, les points de ventes informels devront progressivement être renforcés par des supermarchés géants.
Le rapport note aussi, que derrière ce chiffre global, se cache de nombreuses disparités. 11 pays aujourd'hui dont l'Afrique du Sud, le Nigéria, le Kenya, l'Angola, l’Égypte, le Maroc, la Tunisie, la Libye, le Soudan, l'Algérie ou encore le Ghana génèrent à eux seuls près de 80% du PIB régional actuel. Mais dans les quatre prochaines années, les positions devraient évoluer et on devrait voir émerger des pays comme la Côte d’Ivoire, le Mozambique, l’Éthiopie ou l'Ouganda.
Toutefois indique le rapport et quelque soient les opportunités qu'offre le continent, la persistance d'une grande majorité de personnes pauvres et la domination de la faible gouvernance, des cadres juridiques imprécis et flous et surtout la persistance des poches d'insécurités seront des défis avec lesquelles les investisseurs devront composer, même s'il faut relever que ces dernières années, on assiste en Afrique à des transitions de plus en plus pacifiques.
Idriss Linge
Source : Agence Econfin
Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source : www.kassataya.com