Selon les initiateurs, ce projet qui cible la région ouest-africaine, permettra de mettre en place, au Sénégal et au Burkina Faso, un système d’alerte pré-opérationnel aux vagues de chaleur au Sahel, adapté aux risques sanitaires des populations.
A cet effet, il s’agira pour les chercheurs africains et français d’évaluer la prévisibilité des vagues de chaleur, la vulnérabilité physiologique, sociétale et environnementale afin de définir des indicateurs bio-météorologiques adaptés et de mieux connaître l’évolution attendue dans le futur de ces vagues.
La cérémonie de lancement officielle a été présidée par le directeur de cabinet du ministère du Tourisme et des Transports aériens, Cheick Dieng, et a vu la participation du ministère de la Santé et de l'Action sociale du Sénégal.
M. Dieng a indiqué que la région ouest-africaine est déjà confrontée aux effets de la variabilité et du changement climatiques, qui sont conjugués aux autres effets liés à la pression démographique et aux changements climatiques.
Par conséquent, il a expliqué que les phénomènes comme les inondations, les sécheresses, les attaques des ennemis de cultures, l’érosion côtière et la désertification accentuent la vulnérabilité des populations avec en particulier, des crises alimentaires répétitives, des déplacements de populations et la dégradation de l’environnement.
Le projet Acasis, note-t-on, est financé par l’Agence nationale de la recherche française à hauteur de 850 millions de FCFA sur une durée de quatre ans.
Il mobilise un consortium pluridisciplinaire issu de laboratoires français et africains, des climatologues physiciens de l’atmosphère, météorologues, médecins, démographes, entre autres.
Source : Pana via Afriquejet
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