ANGOLA (cote : ***)
Les – Deux points d'interrogation pourraient faire réfléchir la CAF au moment de se pencher sur le dossier angolais. 1) La vie très chère sur place pourrait causer des problèmes de logistique et impacter notamment la couverture médiatique de la compétition. Face au coût élevé des transports, de nombreux journalistes pourraient décider de ne pas s'y rendre. 2) L'insécurité régnant dans l'enclave de Cabinda, théâtre du dramatique attentat il y a quatre ans au sein de l'équipe du Togo, est un élément à prendre en compte.
BRÉSIL (*)
Les –L’éloignement géographique avec le continent africain pourrait augmenter les frais des fédérations africaines pour le transport et l’hébergement de leurs sélections, certaines pouvant même remettre en cause leur participation pour des raisons financières ; la situation économique qui n’est pas au mieux actuellement. Enfin, jamais encore la CAN n’a été organisée hors du continent africain…
EGYPTE (**)
Les – Depuis les affrontements meurtriers entre supporters au stade de Port-Saïd, en février 2012, le Championnat égyptien se dispute à huis clos. Même si la sélection nationale joue toujours ses matches à domicile, devant des tribunes vides, le climat reste tendu dans le pays, conséquence de la révolution de 2011 et du renversement du président Hosni Moubarak. C'est pourquoi confier la CAN à l'Egypte constituerait une forme de danger.
FRANCE (*)
Les – Hormis le Stade de France, un véritable casse-tête risque de se poser au moment de trouver des dates dans les plus grands stades, notamment ceux des équipes du Championnat encore engagées sur plusieurs tableaux. La météo, aussi, risque de poser problème : plusieurs matches de l'élite hexagonales sont souvent annulés ou déprogrammés l’hiver en raison de conditions climatiques rendant les terrains impraticables.
GABON (***)
Les – La tension sociale qui y règne en ce moment n'est pas forcément la bienvenue au moment de convaincre la CAF. Une nouvelle compétition internationale hébergée sur place ramènerait-elle le calme ? Autre problème et pas des moindres : les stades aux normes ne sont pas assez nombreux, ainsi que les infrastructures mal entretenues. De ce fait, le Gabon aurait nécessairement besoin d'être épaulé par un voisin, pour devenir une solution très crédible.
GUINÉE ÉQUATORIALE (****)
Les – Son manque flagrant d'infrastructures ne l'avait pas empêché d'être choisie il y a deux ans. A une condition néanmoins : la Guinée Equatoriale avait déposé une candidature commune avec le Gabon. N'ayant toujours pas assez de stades, elle devra forcément rééditer l'opération.
NIGERIA (**)
Les – Même si le pays a endigué le virus Ebola, il reste encore très proche du principal foyer infectieux en Afrique de l’Ouest. La situation géopolitique du pays ne s’est, en outre, toujours pas stabilisée. Les islamistes armés de Boko Haram multiplient les attaques terroristes dans le Nord-Est du pays, comme dans le delta du Niger. On peut aussi remettre en question la capacité de la Fédération nigériane, en proie en octobre à des conflits internes lors de l’élection de son président, à s’impliquer dans la plus grande sérénité dans l’événement. Enfin, la dernière CAN organisée dans le pays remonte à 2000…
QATAR (***)
Les – L'argument essentiel qui va à l'encontre du riche émirat est sa localisation. Situé au Moyen-Orient, et par conséquent hors d'Afrique, l'hypothèse d'offrir cette compétition au Qatar représenterait un véritable camouflet pour le continent. De fait, elle empêcherait aussi tout déplacement pour les supporters des nations engagées.
SOUDAN (*)
Les – Le pays n’a jamais organisé de CAN donc il paraît difficile, en deux mois, de faire ses preuves aux yeux de la CAF. Surtout que la capacité d’accueil des stades soudanais reste encore assez mystérieuse, et qu’on ne pourrait envisager la solution soudanaise qu’en binôme avec un pays co-organisateur.
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