Depuis plusieurs jours, la presse mauritanienne, à travers ces divers syndicats et associations, est mobilisée pour faire libérer Ishaqh Ould Mokhtar, leur compatriote enlevé en Syrie il y a plus d’un an, alors qu’il effectuait un reportage pour le compte de la chaîne libanaise « Sky News ».
Plusieurs manifestations ont été organisées pour la cause, par l’Association des femmes journalistes que dirige Marième Mint Moud, le Syndicat des Journalistes de Mauritanie (SJM) et le Réseau des Journalistes de Mauritanie (RJM).
Une commission de suivie, présidée par Abderrahmane Ould Horma, président du CRED (Comité pour le respect de l’éthique et de la déontologie) a même été mise en place pour suivre l’évolution du dossier. Les acteurs des médias en Mauritanie semblent ainsi ne plus répondre à l’injonction des autorités mauritaniennes qui leur avaient demandé, sur injonction paraît-il des responsables de Sky News, de ne pas faire trop de tapage sur le cas Ishaqh pour ne pas compromettre les supposés pourparlers qu’ils auraient engagé avec les ravisseurs.
Aujourd’hui, les journalistes mauritaniens semblent convaincus que tout cela n’était que du bobard, et comptent ainsi prendre l’initiative d’une offensive internationale pour obtenir la libération de Ishaqh Ould Mokhtar.
C’est dans ce cadre qu’une démarche aurait été entamée auprès de la Fédération international de journalisme (FIJ), réunie il y a peu à Casablanca (Maroc). Le Secrétaire général du RJM aurait ainsi demandé au FIJ d’activer ses réseaux sur le plan international afin que de réelles pressions soient exercées sur les responsables de « Sky News » et sur les gouvernements des pays concernés ainsi que sur les pays occidentaux pour trouver un arrangement à même de faciliter l’élargissement du journaliste mauritanien, Ishaqh Ould Mokhtar, son caméraman libanais Samir Kassab et leur chauffeur.
MOMS
L’Authentique
Source : MauriSahel
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