Avant et Après de l’Aïd El Kebir : La crise économique hante le sommeil des chefs de famille

La communauté musulmane dans le monde vient de célébrer l’Aïd el Kébir communément appelée Tabaski ou fête des moutons, l’un des évènements majeurs dans l’islam qui rappelle le sacrifice du prophète Abraham, dans une crise économique sans précédent.

 

L’année 2014 fera exception à la règle des dépenses, car malgré les tissus présents sur les étals, la conjoncture économique s’avère difficile. Les chefs de famille en pâtissent.

Déjà à l’orée de la tabaski, la conjoncture frappait une bonne partie de la population mauritanienne. Cet avis est partagé par la majorité des pères de famille rencontrés dans les rues de Nouakchott. A quelques jours de la fête de l’Aïd El Kébir, les marchés étaient bien approvisionnés de produits. Mais, les clients ont fait défaut. Les chefs de familles ne sont pas restés tranquilles. Ils ont marché, couru, « volé », « menti » pour avoir un mouton ou acheter des habits pour leurs progénitures.. Une Aid El Kébir très différente des précédentes. Partout c’était le même refrain. Il n’y a pas eu d’argent. En outre le prix du mouton a atteint les 80 000 Um dans les différents foirails de Nouakchott. Ce montant supérieur au SMIG, est devenu inaccessible aux familles dont les revenus modestes. Du coup les préparatifs de la tabaski 2014 ont été plombés.

Après la célébration la crise a continué de sévir. Ils sont nombreux à épuiser leurs maigres ressources voire à s’endetter. Et avant même qu’ils ne se recentrent pour voir où donner de la tête, voilà que surgit l’ouverture des classes !

Cheikh Oumar NDiaye

 

Source : L'Authentic.info

 

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