Selon notre reporter qui était sur place, des commerçants ont déclaré qu'ils ne peuvent rester dans leurs boutiques au delà de 23 heures, dans certains quartiers. Même son de cloche chez certaines familles qui se sentent menacer dès la tombée de la nuit. Non loin de là, des marchandes et des vendeuses de couscous et de gâteaux qui exposent leurs produits devant les épiceries et les boutiques font face à une insécurité en rentrant le soir chez elles. Aicha, une vendeuse de couscous qui étale sa marchandise devant Épicerie Kilchi, déclare en rentrant il faut qu'elle téléphone à son mari qui est chauffeur de taxi pour venir la récupérer chaque soir.
Au cours de cette marche de protestation contre l'insécurité galopante dans les quartiers périphériques de Nouakchott, les protestataires ont scandé des slogans sur lesquels, ils exigent une sécurité permanente même le jour. Et, ils exigent que les bandes armées qui sévissent dans les quartiers soient démantelées.
A ce sujet, nous rappelons qu'au cours de la semaine passée, il y a eu un échange de coups de feu entre une bande de présumés cambrioleurs et une patrouille des forces de sécurité au niveau du Carrefour Ecole Ba Soulèye qui se situe entre El Mina et la Socogim. Dans la même zone , plusieurs maisons ont été cambriolées par des groupes armés qui utilisent des voitures sans planques et aux vitres teintées.
Alors à qui revient la faute si le pauvre citoyen "chez lui" dort avec un seul oeil et une peur "atroce"?
A.S
Source : Agence Tawary
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