Affaire de Niabina : Mangane Sidi Moye, ex maire de la commune de Niabina/ Garalol dénonce des provocations à l’endroit de paisibles populations

Suite au problème de Niabina et sa gestion catastrophique et par l’administration et les forces de sécurité, l’ex maire de la commune de Niabina/ Niabina, ancien gendarme de son état  dénonce les provocations pouvant, si on n’y prend pas garde  engendrer des tensions intercommunautaires. Mangane Sidi Moye, qui dit avoir reçu  chez lui, à M’Botto, la visite  des responsables de la sécurité avant de se rendre à Niabina  pour s’informer sur le déroulement de l’enquête demande, avec insistance au premier magistrat du pays, Mohamed Ould Abdel Aziz  à mettre fin à de tels « errements ».

Mangane Sidi Moye a déclaré que les populations de la commune ont décidé de porter plainte contre le procureur d’Aleg et  un responsable de sécurité venu de Boghé, la maman du jeune disparu  pour les "humiliations, frustrations et torts" qu’ils ont fait subir les paisibles citoyens de la commune, particulièrement ceux du village de Niabina, pendant la disparition du jeune commerçant Ould Cheikh Ould Nezilou. Ces accusations sont contenues dans une correspondance adressée à Me Fatimata M’Baye, présidente de l’association mauritanienne des droits de l’homme (AMDH), chargée de défendre les intérêts des plaignants et dont le Calame détient une copie.

 « On nous accusé d’avoir tué et caché Mohamed Ould Cheikh Ould Nezilou, pire,  les populations ont été humiliées dans leur intimité même. Non seulement on a visité leurs maisons, leurs toilettes et mais aussi les parents du présumé disparu, avec la complicité des forces de sécurité, du procureur même  ont  voulu profaner une nouvelle  tombe à Niabina.» Et le maire d’ajouter: qui sait ce qui allait se produire si les populations avaient décidé de se soulever contre l’invasion de leur village par les  parents du disparu, s’est interrogé Mangane Sidi.

 

Sidi Moye n’a pas manqué d’exprimer la colère des populations qui se plaignent même de ne plus pouvoir cultiver leurs champs à cause des chameliers qui viennent les ravager, chaque saison, en toute impunité. « Vous n’obtenez aucune réparation si vos champs sont ravagés  par les chameaux, vos plaintes ne sont pas recevables chez les forces de l’ordre,  de sécurité ou de l’administration», s’est indigné , l’ex maire de Niabina/ Garlol.

 

Source : Le Calame.info

 

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