La toile a parlé d’une cargaison composée de 1.000 fusils et de 30 millions balles. Selon le journal sénégalais « Le Quotidien », les autorités dakaroises ont ouvert immédiatement une enquête avec un marchand d’armes malien, soupçonné d’ avoir coulé délibérément le bateau et son importante cargaison.
Les journaux sénégalais et étrangers ne semblent pas avoir accordé un intérêt véritable à cet incident de taille, qui devait troubler l’eau stagnante, s’il ne s’est pas produit au milieu des vagues capables de le contenir.
Sur les sites et dans les raz-de-marée politiques, l’événement est presque passé inaperçu, suscitant l’interrogation de savoir si réellement une cargaison d’armes et de munitions est désormais au fond de la mer ou s’il s’agit d’une simple rumeur visant à noyer la scène politique dans les pays voisins.
Que se passe-t-il de l’autre côté de la rive ?
Une source militaire de haut rang a fuité à des journalistes la nouvelle du présumé naufrage du bateau précité, précisant que l’événement est circonscrit au Président, au Chef de l’Etat-major et aux services français concernés par le sujet.
Plus tard des médias proches du pouvoir ont commencé à indexer l’ex Chef de l’Etat Ely Ould Mohamed Vall d’être le commanditaire du navire submergé ainsi que d’avoir provoqué le sinistre, dans le cadre de vastes charges l’accusant de tentatives de déstabilisation du pays.
Des sources proches du pouvoir indiquent par ailleurs que le retour inopiné du Président de la République en Mauritanie, est dû à l’incident susmentionné, alors que des sources affirment que le navire appartient à un député de la majorité présidentielle au pouvoir, versé depuis une certaine période dans le commerce des armes pour le compte de l’armée mauritanienne ainsi que pour des combattants de l’Azawad.
C’est d’autant vrai que le discours qu’il a tenu ces dernières semaines vis-à-vis du pouvoir de Nouakchott et de la cérémonie d’investiture de son cousin germain est monté d’un cran pour atteindre des niveaux inédits, laissant implicitement entendre la fin proche du pouvoir de Ould Abdel Aziz.
Source : Essirage via Adrar-net.info
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