L’allaitement pour les mères du monde entier ?

Le pouvoir nutritif du lait maternel tient à la présence de colostrum, sécrétion lactée et jaunâtre produite à la fin de la grossesse. Photo: Le blog d'EzabelDu 1er au 7 août, la Semaine mondiale de l’allaitement maternel rassemble 170 pays. Relayé par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), l’événement sensibilise les femmes enceintes au choix exclusif du lait maternel pour nourrir leur enfant jusqu’à l’âge de six mois. Lequel s’avère essentiel au développement des défenses naturelles du nourrisson.

Organisée depuis 1990, la Semaine mondiale de l’allaitement maternel rassemble professionnels et futurs parents autour du bien-être du nourrisson. Moyen efficace pour renforcer l’immunité des bébés, l’allaitement est en effet considéré comme le plus équilibré des modes d’alimentation.

Entre autres bienfaits, il réduirait le risque de maladies infantiles, telles que les otites à répétition, les gastroentérites ou encore l’eczéma. L’allaitement jouerait même un rôle vital. A tel point que « 800 000 décès infantiles pourraient être évités chaque année si tous les petits étaient mis au sein dans l’heure qui suit la naissance », souligne l’OMS. Et que par la suite, « on ne leur donnait que du lait maternel pendant les six premiers mois de leur vie, puis jusqu’à leurs deux ans en complément d’une alimentation équilibrée ».

Mais aujourd’hui, seuls 4 nourrissons sur 10 sont nourris au sein entre 0 et 6 mois, à travers le monde. « La promotion de l’allaitement maternel doit progresser à l’échelle internationale, nationale et au niveau de la communauté », souligne Antony Lake, directeur exécutif de l’UNICEF.

Savoir avant l’accouchement

Pratiquement toutes les mères peuvent en effet allaiter, dès lors qu’elles sont guidées. Parfois désemparées par ce geste à la fois technique et naturel, nombre d’entre elles ont besoin d’être accompagnées. Au cours des consultations périnatales, des conseils sont donc délivrés par la sage-femme ou l’obstétricien pour favoriser la participation active de la future mère.

« Le personnel médical doit créer les conditions de dialogue et consacrer du temps à la délivrance d’informations dans le suivi des neufs mois de grossesse», rappelle la Haute autorité de Santé. Prodigués à l’oral, les conseils doivent pouvoir être compris de toutes les femmes. C’est pourquoi le langage et/ou les supports explicatifs (plaquettes, dessins…) sont adaptés aux handicaps moteurs et sensoriels, et interprétés pour les femmes ne maîtrisant pas la langue du pays.

Source : Organisation mondiale de la Santé (OMS), Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), Haute autorité de santé (HAS) via destination santé

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